Avec97 mètres, Marianna Gillespie a battu le record du monde d'apnée en poids constant bi-palmes de l'AIDA, et Abdelatif Alouach est devenu champion du monde en descendant à 111 mètres, lors
Autourdu couple pilier Kevin Staut/Rêveur de Hurtebise, titré par équipes aux Jeux olympiques 2016, une formation jeune est en place, avec des couples alignés pour la première fois sur ce
Pourles Français il n’y pas de différence entre les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques, l’important est la performance des athlètes — Caisse d’Epargne (@Caisse_Epargne) October 6, 2015. Alors que le CIO songerait à assouplir la règle 40 liée à la publicité et l’utilisation marketing des athlètes pendant les Jeux Olympiques, l’arrivée du
LeBrésil accueille la Coupe du monde 2014 et les JO 2016 ; la Russie les JO d’hiver 2014 et la Coupe du monde 2018 ; la Chine les JO 2008, l’Afrique du Sud la Coupe du monde 2010, le Qatar la Coupe du monde 2022. À quoi s’ajoutent les Jeux du Commonwealth organisés en Inde en 2010. La Corée du Sud accueillera les JO d’hiver 2018 et le Japon les
65RP. Processus fluide et institutionnalisé, la désignation des sélectionnés nippons pour les championnats du monde a donc connu un nouvel épisode ce week-end. Officialisés samedi et dimanche en fin d’après-midi, les titulaires japonais qui iront à Tashkent, du 6 au 13 octobre, ont été choisis selon deux critères principaux. Le premier était de remporter le championnat du Japon. Le second tenait compte des résultats sur les années 2021 et 2022 championnats du monde 2021, Jeux olympiques, Grands Chelems depuis septembre. Des critères pris dans leur unicité ou, souvent, dans leur cumulativité. Ainsi, neuf sélectionnés sont des vainqueurs de l’événement du week-end à Fukuoka Funa Tonaki -48kg, Haruka Funakubo -57kg, Megumi Horikawa -63kg, Shiho Tanaka -70kg, Shori Hamada -78kg, Hifumi Abe -66kg, Soichi Hashimoto -73kg, Takanori Nagase -81kg et Kosuke Mashiyama -90kg. Parmi eux, deux champions olympiques masculins Abe et Nagase, une féminine Hamada et une vice championne olympique Tonaki. En -57kg, Haruka Funakubo reste sur deux victoires à Paris, en octobre et février. Rappelons également qu’elle est la seule triple championne du monde juniors de l’histoire. Avec sa victoire en finale de ces championnats contre Tsukasa Yoshida, titulaire olympique à Tokyo, elle devient la nouvelle n°1 de cette catégorie au niveau nippon. Un basculement de leadership temporaire ou durable ? En -63kg, en l’absence de Miku Tashiro titulaire aux JO, Megumi Horikawa sera la n°1 nippone, elle qui a gagné le Grand Chelem de Tel-Aviv. Une opportunité que Horikawa ne devra pas manquer avec Nami Nabekura en embuscade. En -70kg, Shiho Tanaka, victorieuse du Zen Nihon 2021 fin décembre, mais également en Israël, prend pour l’instant le leadership national après la retraite de Chizuru Arai, titrée au Budokan l’été dernier. Tanaka, vingt-trois ans, déjà en course pour le ticket olympique avec, sans doute, Saki Niizoe et Utana Terada. En -52kg, Uta Abe, la double championne du monde et championne olympique sera du voyage en Ouzbékistan. Elle ne finit certes que troisième samedi. Un résultat étonnant à première vue mais dont la raison trouve sa cause dans le forfait de l’étudiante de Nittai Dai avant sa demi-finale. Opérée des deux épaules après les JO, celle-ci n’a repris l’entraînement que depuis peu et a ressenti quelques douleurs après son premier combat remporté et a préféré ne pas prendre le moindre risque. Pour l’instant, Katsuyuki Masuchi a décidé de ne doubler qu’une catégorie. Il s’agit des -48kg avec la présence de Natsumi Tsunoda. Battue en finale ce samedi, la présence de cette spécialiste du ne-waza à Tashkent s’explique par son titre de championne du monde en titre. Une configuration strictement identique pour Joshiro Maruyama. Double champion du monde, le formidable technicien de chez Miki House ira chercher un troisième titre aux côtés d’Hifumi Abe, qui l’a battu dimanche en finale des -66kg aux pénalités. Un combat attendu par beaucoup, mais loin des duels déjà légendaires que les deux meilleurs -66kg du monde nous ont offerts ces dernières années. En phase de reprise tous les deux après leur titre respectif en 2021, ils seront à coup sûr bien plus tranchants et déterminés en octobre à Tashkent, même si ces deux incroyables judokas nous ont gratifié de mouvements d’une pureté insolente un ippon-seoi-nage en sen no sen pour Abe lors du premier tour, un uchi-mata à l’équerre pour Maruyama en demi-finale. Le duel entre Abe, chouchou des médias et du public nippon, et Maruyama, adulé pour son classicisme et sa sobriété made in Tenri» connaît donc une nouveau départ. Arrivée prévue pour Paris 2024. En -73kg, Shohei Ono a donc préféré le Zen Nihon au championnat national. Un choix qui de fait empêchait le génie de Tenri d’aller chercher un quatrième titre mondial cet automne. Mais est-ce au fond une priorité de celui désormais considéré au Japon comme le plus grand poids moyen de l’histoire du judo nippon ? Double champion olympique, triple champion du monde, ce dernier semble caler sa planification olympique sur celle de l’olympiade précédente une année de césure avant un retour aux affaires ponctué de sorties rares mais toujours victorieuses. Si une retraite avait été envisagée avant Tokyo 2021, l’idée de rejoindre son sempai» de Tenri, Tadahiro Nomura, dans la légende du judo avec trois titres olympiques a rapidement fait son chemin dans la tête du -73kg d’Asahi Kasei. Sensible à la culture japonaise il est fan de sumo et à l’histoire de sa discipline, Ono, par sa participation au Zen Nihon le 29 avril, donne ainsi l’impression de vouloir s’inscrire dans les traces de l’autre légende du judo japonais des catégories de poids intermédiaires. Un certain Isao Okano. Nimbé d’une aura presque intimidante – son désir de ne jamais attirer la lumière à soi et une maîtrise de ses émotions qui confine à l’ostentation renforce cette dernière – Ono sortira sans doute peu à l’international, comme il le fait depuis maintenant six ans. Une stratégie dont avait profité Soichi Hashimoto pour se positionner comme le n°1 alternatif en 2017, un titre de champion du monde à la clé. Bien décidé à ne rien lâcher, le spécialiste de sode-tsuri-komi-goshi aura, avec sa victoire dimanche, une nouvelle occasion d’aller chercher un titre planétaire et de se vendre comme n°1 bis ou presque. En -81kg, Takanori Nagase a profité de ce championnat pour montrer aux deux jeunes loups que sont Sotaro Fujiwara et Takeshi Sasaki, impressionnants vainqueurs du Grand Chelem parisien en février et en octobre dernier, qu’il restait le patron. Le ashi-guruma placé à Fujiwara en finale est une pure merveille, dans le plus pur style nagaséen». Auparavant, Fujiwara avait dominé Sasaki en demi-finale d’un ippon-seoi-nage. En -90kg, Kosuke Mashiyama, vainqueur du Grand Chelem de Bakou en octobre dernier sa première sortie internationale seniors pour ce judoka de vingt-trois ans est un peu l’invité surprise d’une catégorie où l’on attendait plus Sanshiro Murao, en or à Paris en février, voire le titulaire olympique de Tokyo, Shoichiro Mukai. Vainqueur de ces championnats du Japon, Mashiyama fait la différence avec Murao sur ce critère pour valider son billet pour Tashkent. Reste deux cas à analyser. L’absence, d’abord, de Genki Koga en -60kg. Vainqueur ce week-end de Naohisa Takato sur un amour de de-ashi-barai, le fils de la légende Toshihiko n’est pour l’instant pas du voyage en Asie centrale, contrairement au lutin malin de Park 24, couronné à Tokyo en juillet 2021. La faute à une prestation terne lors des mondiaux 2021 de Budapest et à sa cinquième place à Paris en octobre ? L’autre cas est celui des -100kg. Forfait de dernière minute pour blessure, le champion olympique Aaron Wolf n’a pas été retenu. Tout comme Ryunosuke Haga, vainqueur dimanche – et de fort belle manière ! – à qui a été préféré Kentaro Iida, pourtant non classé aux championnats du monde l’année dernière tout comme à Paris à l’automne dernier, et seulement » en bronze à Bakou et Paris en février. Est-ce une question générationnelle ? Haga n’a pourtant que trente ans. Iida, lui, vingt-trois. Sur les deux catégories des +78kg et +100kg, le toutes catégories » servira, comme d’habitude, de moment décisif. Une catégorie des +100kg qui fut dimanche au cœur d’une des sensations de l’événement puisqu’un double hansokumake a été attribué à Hyoga Ota et Tatsuru Saito en demi-finale ! Un championnat où beaucoup de combats se jouèrent aux pénalités. il y eut tout de même de purs moments de judo, compilés dans cette vidéo Navigation de l’article
Géraldine Letz est chercheuse en sciences de l'information et de la communication à l’université de Lorraine. Elle est spécialisée sur la question du sport et du handicap. Selon l’universitaire, la visibilité réduite des Jeux paralympiques s’explique en partie par leur émergence tardive. La première session s’est, en effet, tenue à Rome en 1960. Un suivi médiatique s’est ensuite progressivement mis en place, mais de manière sporadique. C’est à partir des années 2010 que les médias commencent à porter un réel intérêt aux Jeux paralympiques. Davantage de moyens sont mis en œuvre pour relayer l’actualité des Jeux. ►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe Deuxième frein à la visibilité médiatique de l’événement l’aspect économique, explique Géraldine Letz. Les Jeux olympiques et paralympique s’inscrivent dans une logique de sport spectacle, par conséquent, les médias investissent de l’argent et attendent qu’il y ait un retour sur investissement. Les industries médiatiques craignent un désintérêt du public, du fait du manque de connaissance sur certaines disciplines ou du manque de connaissance sur le handicap. Pour la chercheuse, la problématique centrale des médias est "Comment mettre en avant des corps qui ne répondent pas aux moules normatifs de la société ?". L’enjeu est de permettre une visibilité "accessible et compréhensible par tous". Trouver l’angle juste Autre enjeu médiatique mettre en scène et filmer les personnes en situation de handicap sans tomber dans le pathos. "Lorsqu’on voit des reportages à la télévision, ça peut vite aller dans le pathos si le handicap fait suite à un accident", détaille l’universitaire. Pour les Jeux de Londres en 2012, le Royaume-Uni a décidé de filer la métaphore du super-héros. Avec la chaîne publique Channel 4, le pays a organisé une campagne de publicité massive sur la thématique “Meet the Superhumans”. En 2016, le modèle est repris pour les Jeux de Rio en ajoutant une ouverture sur la vie quotidienne. Pour la chercheuse, l’objectif est de montrer "que l’approche capacitaire n’est pas seulement dans le stade, mais que l'athlète est une personne comme une autre". Le fait de montrer les athlètes et de les identifier avec cette étiquette de héros permet de créer un modèle compréhensible par tous. "On connait tous un super-héros ou une super-héroïne et on sait ce que ça cache derrière, sur les blessures et la vie stigmatisée". Mais la métaphore est ambigüe elle permet certes une identification du public aux athlètes, cependant cela réduit les sportifs en situation de handicaps à ce statut. "Les athlètes avec qui j’ai discuté ne se considèrent pas comme des super-héros. Ils veulent être considérés comme des athlètes à part entière. Comme les athlètes valides, ils s’entraînent dur, sans forcément avoir les mêmes moyens derrière". Guillaume Gobert, le porte-parole du Belgian paralympic commitee BPC pointe également du doigt une couverture parfois inégalitaire des sportifs. "On voit que si l’athlète n’est pas connu, beaucoup dépend de son histoire d’où il a eu son handicap etc. Si l’histoire n’est pas très spectaculaire, il est vite moins intéressant". Le communicant se souvient de Marieke Vervoort. "L’athlète avait une histoire particulière, et donc des performances qui n'étaient peut-être pas importantes pour elle étaient médiatisées comme si elle avait gagné le championnat du monde". Le BPC prépare et envoie les athlètes aux Jeux paralympiques, aux compétitions internationales et aux championnats du monde. L’organisation s’est aussi fixée comme objectif de visibiliser le handisport en Belgique, afin que "toute personne en situation de handicap puisse pratiquer un sport à son niveau et inspirer autour de lui ou elle". ►►► Pour recevoir les informations des Grenades via notre newsletter, n’hésitez pas à vous inscrire ici Une visibilité accrue En 2012, alors que les Jeux olympiques sont largement diffusés, les Jeux paralympiques fin août attirent moins les caméras. De nombreuses contestations éclatent et dénoncent le manque de couverture médiatique. "La cérémonie d’ouverture et de clôture ainsi qu’un match de cécifoot avaient été les seules diffusions sur France Télévision", précise Géraldine Letz. Pour les Jeux suivants à Rio, il y a un effort médiatique. Plusieurs centaines d’heures des Jeux sont diffusées sur la chaîne publique française. On n’est plus pris comme des handisportifs, on est pris pour des sportifs En Belgique, les Jeux ont commencé à être suivis à partir des Jeux de Londres, retrace Guillaume Gobert. Aujourd’hui, il remarque une vraie évolution dans la couverture des Jeux. Les moyens mis en place augmentent on envoie davantage de journalistes. "On voit une très grande différence entre Londres [...] et Tokyo. La dernière update, c’est qu’on aura huit équipes de télévision à Tokyo". Les dispositifs mis en place par les médias aussi ont évolué. " La RTBF va faire des directs chaque jour, pendant plusieurs heures. La VRT prépare plusieurs directs en télévision et en ligne. [...] Ils font beaucoup plus qu’avant". Le porte-parole remarque également une meilleure médiatisation du handisport en dehors des périodes de Jeux. Bien qu’en télévision, cela soit encore rare, de plus en plus de directs en ligne diffusent des compétitions de handisport. Joachim Gérard, est classé troisième au ranking mondial de tennis en chaise. En août, il participera aux Jeux paralympiques pour la quatrième fois. Avoir de la visibilité médiatique est primordial pour l’athlète. "C’est un cercle vertueux. Ça me permet d’avoir des sponsors, les sponsors permettent d’avoir de l’argent, l’argent permet d’avoir des résultats et les résultats permettent d’avoir de la médiatisation". Comment mettre en avant des corps qui ne répondent pas aux moules normatifs de la société ? Mais ce même cercle peut devenir vicieux sans médiatisation, il y a un accès plus difficile aux sponsors. Il a observé l’évolution de sa couverture médiatique et celle du handisport. "On n’est plus pris comme des handisportifs, on est pris pour des sportifs. On voit le changement dans les médias mais aussi dans le regard des spectateurs". Satisfait de sa médiatisation, il déplore tout de même un manque d’intérêt pour le handisport plus largement. "Je pense que la couverture médiatique pourrait être beaucoup plus répandue à d’autres athlètes qui ont d’aussi bons ou de meilleurs résultats que moi. Sur ce point, je suis déçu. La médiatisation s’arrête à un ou deux sportifs, alors que tous le mériteraient". Et les femmes ? Une étude de l’UNESCO en 2018 révèle qu’en sport, les femmes ne reçoivent que 4% de la couverture médiatique. Les Jeux olympiques est l’un des rares moments où les sportives valides font la une. Mais quelle une ! Le rapport montre également que leur médiatisation est stéréotypée et sexiste. Les articles se focalisent sur leur apparence et leur vie privée. Ils valorisent le physique des sportives au détriment de leurs performances. Cette couverture complique l’héroïsation de ces athlètes. Les termes les plus souvent associés aux sportives valides dans les médias sont "âgée", "enceinte" ou "mariée", selon une étude de Cambridge de 2016 sur les médias anglophones. Quant aux hommes, ce sont les termes "fort", "grand" ou "rapide". On joue encore un peu sur les clichés attachés au corps féminin. On joue sur l’érotisation du corps féminin, sur la féminité. L’image de la mère aussi. Les articles et les photos vont s’attacher à ça Les para-athlètes féminine cumulent les problématiques médiatiques liés à leur statut de femme, ainsi que ceux liés à leur statut d’athlète en situation de handicap. A l’instar des athlètes paralympiques hommes, ces sportives sont sujettes à une visibilité médiatique moindre ; et comme les athlètes valides femmes, elles rencontrent une couverture médiatique centrée sur leur vie quotidienne et leur physique. Pour Géraldine Letz, "on joue encore un peu sur les clichés attachés au corps féminin. On joue sur l’érotisation du corps féminin, sur la féminité. L’image de la mère aussi. Les articles et les photos vont s’attacher à ça. Pour beaucoup d’athlètes avec prothèse, on est dans la mise avant de la féminité. Dans les photos, la prothèse est soit façonnée de façon artistique ou soit gommé par la mise en scène". La chercheuse a étudié le cas de Marie-Amélie Lefur, para-athlète et aujourd’hui présidente du Comité paralympique et sportif français. Elle explique que la sportive "avait un tatouage papillon sur le ventre et de nombreuses photos étaient centrées sur ça". Mais l’universitaire convient que l’érotisation de l’athlète est moins présente depuis les Jeux de Tokyo.
Pour patienter jusqu’aux Mondiaux de patinage, We Sport vous propose une série explicative qui vous éclairera sur tous les points liés à ce sport. Vous allez enfin tout comprendre au patinage artistique ! HistoriqueSommaire1 Historique2 Présentation des catégories3 Combien de temps durent ces programmes ?4 Quelle différence entre couples et danse ?5 Les autres disciplines liées au patinage Les premières traces de patin à glace remontent à la préhistoire, mais c’est véritablement au XIXe siècle que le sport se développe. Il est particulièrement apprécié de l’aristocratie européenne. Le premier championnat du monde a lieu en 1896, avec une seule épreuve réservée aux hommes, en individuel. Les femmes ont leur épreuve 10 ans plus tard, et le patinage fait ses débuts aux Jeux Olympiques à Londres en 1908. Cette compétition marque aussi l’arrivée de la catégorie couples. La danse sur glace, quant à elle, fait son apparition en 1950 à l’occasion des championnats du monde, à Londres également. Aujourd’hui, on retrouve ces quatre catégories hommes, dames, couples et danse. En vérité, le patinage artistique comporte seulement trois d’entre elles. Ce sont les catégories individuelles hommes et dames ainsi que les couples. La danse sur glace, de par ses spécificités que nous détaillerons plus bas, est une discipline à part entière. Cependant, toutes les grandes compétitions officielles regroupent les quatre épreuves en même temps. Présentation des catégories Nous avons donc d’abord les catégories individuelles, les premières à avoir existé. Comme leur nom l’indique, les patineurs sont seuls sur la glace. En compétition, ils doivent effectuer un programme court SP et un programme libre FS, dont les scores respectifs sont additionnés à la fin. Dans ces programmes, on trouve des sauts, des pirouettes et des séquences de pas, mais ce sujet fera l’objet d’un article complet. C’est assez similaire pour les couples, on retrouve les mêmes éléments dans les programmes. Néanmoins, il s’ajoute là d’autres difficultés techniques spécifiques telles que les portés. C’est sans conteste la catégorie la plus impressionnante, notamment avec les sauts lancés et les portés qui sont obligatoirement au-dessus de la tête. La danse se distingue un peu plus. Tout d’abord, le programme court est appelé danse rythmique RD depuis 2018. La grande différence se situe dans les éléments. Ici, pas de sauts, mais beaucoup plus de règles. Chaque saison, un thème est imposé dans la danse rythmique cette année, les comédies musicales, et les patineurs doivent choisir leur musique en suivant le thème. Un pattern » est également imposé, ce pattern est en fait une séquence de pas correspondant à une danse de salon. Cette saison, c’est par exemple le Finnstep, mais il existe des pattern de tango, valse, foxtrot… Et comme dans les autres catégories, il y a ensuite un programme libre, appelé danse libre FD. À noter que la danse sur glace en solo existe, mais il n’existe pas de grandes compétitions internationales. Combien de temps durent ces programmes ? Quelle différence entre couples et danse ? C’est une question qui revient assez souvent. Les différences entre les deux disciplines sont multiples. D’abord, les sauts sont interdits en danse, ainsi que les portés au-dessus de la tête. Tout le contraire chez les couples. D’autres éléments sont spécifiques à la danse, comme les twizzles rotation synchronisée des patineurs sur un pied, avec un déplacement, qu’on ne retrouvera pas chez les couples. Pour mieux vous rendre compte, vous pourrez visionner ici un programme libre de couples, et ici une danse libre. Vous remarquerez aisément les particularités de chaque catégorie. Les autres disciplines liées au patinage On trouve d’autres sports dérivés du patinage artistique. Le patinage synchronisé, qui se pratique en équipe de 16 personnes, en fait partie. On peut également citer le ballet sur glace, qui est aussi un sport d’équipe mais qui plus porté sur le côté artistique et théâtral. Enfin, on a également le patinage artistique sur roulettes, similaire à celui sur glace, mais qui se déroule dans un gymnase. La suite de cette série arrive très bientôt sur We Sport, avec une présentation des plus complètes des différentes compétitions. Crédit photo Une Maxppp – PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP Indisponible deux semaines tous les deux ans. Ma vie est rythmée par le sport. Parfois j'écris dessus.
Les JOJ s'adressent aux jeunes athlètes du monde entier âgés de 15 à 18 ans. Tout comme les Jeux Olympiques, ils se tiennent tous les quatre ans. Ils ont lieu la même année que les JO, l'édition des JOJ d'été prenant place l'année des JO d'hiver et vice versa. A noter que, suite à l'approbation de l'Agenda 2020 par la Session du CIO en décembre 2014, la tenue des JOJ passera dans le futur à une année non olympique, à commencer par les 4es JOJ d'été qui de 2022 seront reportés à 2023. Les JOJ d'été de Nanjing 2014 ont accueilli près de 3'800 jeunes athlètes alors que les JO de Londres 2012 ont réuni plus de 10’500 athlètes. Les JOJ d’été et d’hiver durent respectivement 12 et 10 jours alors que les JO peuvent durer jusqu’à 16 jours. Le programme des sports repose sur celui des Jeux Olympiques, avec 28 sports pour les Jeux d’été et sept pour les Jeux d’hiver. Par contre, les épreuves diffèrent afin de s’adapter aux tranches d’âges et intérêts des jeunes athlètes. Les JOJ intègrent également un programme culturel et éducatif nommé Learn & Share » apprendre et partager. En savoir plus C'est quoi, les JOJ ? Jeux Olympiques de la Jeunesse
le 06 novembre 2020Les premiers vélos sont construits dans les années 1850, notamment en France, dans une forme assez éloignée de ce que nous connaissons aujourd’hui. Il faut attendre les années 1870 pour qu’en Angleterre les compétitions de cyclisme sur piste en bois prennent leur essor, avec par exemple la première course de six jours qui eut lieu en 1878, à Londres. La piste gagne rapidement en popularité, et se structure avec la création de l’International Cycling Association. Cette organisation permet le déroulement de la première compétition considérée comme un championnat du monde à Chicago, en brefLe cyclisme sur piste se court ainsi dans un vélodrome, dans différents formats d’épreuves de vitesse individuelles et par équipes. Un vélodrome dispose d’une piste de 250m aux virages relevés, sur laquelle les cyclistes évoluent avec une aisance impressionnante. Les vélos diffèrent principalement de ceux utilisés sur route par leur pignon fixe, et leur absence de types de courses se déroulent sur piste, chacune détient ses spécificités, certaines reposent plus sur la tactique ou la puissance que d’autre ; il y a donc une certaine différence entre un effort de quelques tours en sprint individuel, et la course de 25km en groupe qui clôture l’ olympiqueDiscipline olympique historique et présente depuis les premiers Jeux de l’ère moderne, le cyclisme sur piste ne disparaît du programme olympique qu’à une brève reprise, aux Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912. Les femmes ont dû cependant attendre les Jeux de Séoul 1988 pour entrer au programme cours de ces plus de 120 ans d’histoire, les pays européens se sont taillé la part du lion, avec notamment la Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas ou encore l’Italie. Mais les autres pays ne sont pas en reste et progressent à chaque édition, à l’image de l’Australie qui remportait dix médailles dont six en or lors des championnats du monde en 2024Les épreuves de cyclisme sur piste seront organisées du 5 au 11 individuelle femmes/hommes Vitesse par équipe femmes/hommes Keirin femmes/hommes Poursuite par équipe femmes/hommes Omnium femmes/hommes Madison femmes/hommes Site sportif en 2024Les épreuves de cyclisme sur piste de Paris 2024 se dérouleront dans le tout récent fleuron de la Fédération Française de Cyclisme inauguré en 2014, le Vélodrome national de internationale Union Cycliste Internationale UCI © Phil Walter/Getty Images
différence entre jeux olympiques et championnat du monde