lerole de l'art dans la société pdf. Just another site Menu. méthode d'organisation d'entreprise; Search. Close search. Close Menu. concert ninho abidjan. Categories. résultat élection municipale montpellier 2020 . pourquoi la lune ne tombe pas sur la terre. Post author By ; Post date plaque linogravure cultura; sahibinden satilik dorse on pourquoi la lune ne tombe pas sur la terre
Ilcontribue aussi Ă lâhabitabilitĂ© de la Terre. Son importance scientifique, culturelle et mĂȘme gĂ©opolitique nâest plus Ă dĂ©montrer. Mais tous ses mystĂšres nâont pas encore Ă©tĂ©
MalgrĂ©un budget 2021 Ă plus de 23 milliards de dollars, la Nasa pourrait ne pas ĂȘtre au rendez-vous de 2024, date Ă laquelle le prĂ©sident Trump souhaitait le
Sujet: Pourquoi la lune tombe pas sur la terre ? Répondre. Nouveau sujet Liste des sujets. Actualiser . 1 2 3. Page suivante Fin. MVSSVCRE MP. 30 juin 2018 à 12:56:36. Je comprends pas, vu que
LamĂȘme force centrifuge qui tourne autour de la planĂšte ne cĂšde pas la place Ă la Terre, mais la gravitĂ© de la Terre ne permet pas Ă la Lune de «s'Ă©chapper» pendant la rotation. La lune se dĂ©place assez vite pour ne pas tomber sur
Ge1DXZs. Si elle est attirĂ©e par la Terre, pourquoi elle tombe pas? Elle tombe tout le temps sur la Terre Jean-Desco Car elle attire aussi la terre, de ce fait il s'agit de deux forces qui s'opposent. Parce que c'est un hologrameElle tomberait dans l'espace sinon Le 17 juin 2016 Ă 154942 haku2b a Ă©crit Car elle attire aussi la terre, de ce fait il s'agit de deux forces qui s' dans ce cas pourquoi nous on tombe pas sur la Lune ? Parce qu'on est pas dans Majora's Mask. Elle se dĂ©place tellement vite et vu que la terre se dĂ©place aussi au moment de chute elle la loupe et c'est ce qu'on appelle une orbite La Lune s'Ă©loigne de la Terre. Parce que la Terre tombe aussi dans le vide, Ă la mĂȘme vitesse heureusement. Du coup la Lune ne fait que nous suivre. la lune n'existe pas , c'est une invention amĂ©ricaine , pour dire que ce sont eux qui sont aller premier sur la lunela lune que vous voyez est une Ă©norme image qu'on a mis dans le ciel Atlas la porte C'est des aimants quand tu met les 2 mĂȘmes pĂŽles face a face il se repousse bah la c'est pareil Elle tombe comme dons zelda mais plus lentement en fait genre 100000000 ans j'crois +1 vdd Parcontre y'a quelque chose qui va tomber dans la bouche de ta mĂšre ce soir ça surement un asteroid de bite l'auteur Le 17 juin 2016 Ă 155040 AssWeCan a Ă©crit Elle se dĂ©place tellement vite et vu que la terre se dĂ©place aussi au moment de chute elle la loupe et c'est ce qu'on appelle une orbite Donc ca fait 10 milliards d'annĂ©es que la Lune nous "rate" par chance, et on est censĂ©s gober ca ? Elle tombe et remonte dans le ciel tout le monde le sait Elle est tractĂ©e par la pyramide inversĂ©e qui lĂ©vite au dessus de la face cachĂ©e Point de Lagrange
GRAVITATION et POIDS 1. La gravitation Que montre le Marseillais lorsquâil dĂ©signe le bas ? Afficher la rĂ©ponse Le centre de la Terre. Que montre-t-on Ă Ushuaia pour dĂ©signer le bas ? Afficher la rĂ©ponse Le centre de la Terre. Que montre-t-on sur la Lune pour dĂ©signer le bas ? Afficher la rĂ©ponse Le centre de la Lune. Que montrerait un spationaute loin de tout en dĂ©signant le bas ? Afficher la rĂ©ponse Rien car lâUnivers nâa pas de bas. La notion de bas est liĂ©e Ă un astre. Pourquoi ne tombe-t-on pas dans le vide Ă Ushuaia ? Afficher la rĂ©ponse Tomber signifie aller vers le bas ». S'il tombe, ce sera sur la Terre. Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur la Terre ? Afficher la rĂ©ponse Parce quâelle tourne. Lâobjet dans un seau ne tombe pas lorsquâil tourne. Pourquoi la Lune reste-t-elle en orbite autour de la Terre ? Afficher la rĂ©ponse Parce quâil existe une interaction attractive entre elle et la Terre comme le fil retient le seau. Idem pour les planĂštes en orbite autour du Soleil. C'est la gravitation. Retenir La gravitation est une interaction attractive entre deux objets. Elle augmente avec les masses, diminue avec la distance. Remarque 1 Ne pas confondre atmosphĂšre pellicule gazeuse et gravitation. Sur la Lune il nây a pas dâatmosphĂšre, mais il y a la gravitation. Remarque 2 3 actions Ă distance Ă©lectrique, magnĂ©tique, gravitationnelle. 2. Le poids ExpĂ©riences On lĂąche un objet, il tombe suivant la verticale du lieu. Selon les objets, le ressort dâun dynamomĂštre sâallonge plus ou moins. Retenir La chute des corps sâinterprĂšte par lâaction exercĂ©e par la Terre sur les objets placĂ©s dans son voisinage. Cette action Ă distance, due Ă la gravitation, est le poids. Le poids sâexerce selon la verticale du lieu, vers le bas. Sa valeur se mesure en newton N avec un dynamomĂštre. 3. Poids et masse ExpĂ©rience On dĂ©termine le poids avec un dynamomĂštre et la masse balance de diffĂ©rents objets. RĂ©sultats trousse 1 trousse 2 ciseaux portable P N m kg P/m Retenir Le poids P et la masse m dâun objet sont des grandeurs proportionnelles. P = m en kg P en N g en N/kg g est l'intensitĂ© de la pesanteur. Lâattraction que subit un objet, son poids donc, dĂ©pend du lieu altitude, latitude, planĂšte....Sur la Terre, gT â 10 N/kg Sur la Lune, g est 6 fois plus faible gL â 1,6 N/kg La masse, elle, est invariable.
Forums des ZĂ©ros Une question ? Pas de panique, on va vous aider ! Accueil > Forum > Sciences > Physique > Pourquoi la Lune ne nous tombe pas sur la tĂȘte? Liste des forums Ce sujet est fermĂ©. Pourquoi la Lune ne nous tombe pas sur la tĂȘte? 14 avril 2016 Ă 163024 Bonjour, Ok, c'est surement une question con posĂ©e comme ça c'est vrai.. mais j'aimerais juste savoir comment la Lune reste en orbite par rapport Ă la Terre Pareil pour la Terre et le soleil.. par exemple Cela dĂ©pend bien de la masse et de la vitesse de la Lune le fait qu'elle reste en orbite par rapport Ă la Terre? La Lune est attirĂ© vers la Terre car sa vitesse est assez faible pour ne pas s'Ă©chapper de l'attraction Terrestre, mais d'un autre cotĂ©, elle est assez forte pour "louper" la terre et ainsi tourner autour.. Mais alors comme la Lune connais t'elle la masse et la vitesse de la Terre pour rester Ă distance plus ou moins constante..? Le simple fait de diminuer la vitesse de la lune, ou augmenter, ne ferais t'il pas en sorte de la faire quitter de son orbite ou au contraire la faire s'Ă©craser? Alors c'est du pur hasard? Ou la Lune c'est tout simplement "adaptĂ©" Ă la Terre..? C'est surement une question bizarre, mais je ne vois pas comment tout simplement.. Merci bien 14 avril 2016 Ă 170536 Bonjour, Cette question n'est pas si con que ça, beaucoup savent que la Lune ne tombera pas sur la Terre ou alors dans trĂšs trĂšs longtemps mais peu savent pourquoi. Tu as tout Ă fait raison quand tu parles de vitesse et de masse. C'est en rĂ©alitĂ© grĂące Ă cette vitesse et cette masse que le couple Terre - Lune fonctionne si bien. Et tu as Ă©galement raison quand tu dis que si l'on change le rapport de force gravitationnelle entre ces deux masses modification de la vitesse ou de la masse alors la lune pourrait trĂšs bien ne plus tourner autour de la Terre ou venir s'y Ă©craser. Je ne dirais pas que c'est du hasard, mais dans la nature tout est question d'Ă©quilibre. 1 = 1. Sinon, c'est le chaos. Donc Ă partir du moment oĂč tes forces s'Ă©quilibrent, tout fonctionne. C'est le cas de la Lune vis-Ă -vis de la Terre. J'ignore si c'Ă©tait la rĂ©ponse que tu attendais. 14 avril 2016 Ă 175249 Dans un problĂšme dit deux corps , par exemple le cas de la terre autour du soleil lorsque on nĂ©glige l'influence des autres astres en premiĂšre approximation , l'Ă©quation de l'orbite est entiĂšrement dĂ©terminĂ©e si tu connais la position initiale et le vecteur vitesse initiale selon les lois de Kepler, avec, selon ces conditions, une trajectoire fermĂ©e elliptique ou une trajectoire oĂč l'objet part "Ă l'infini" aprĂšs ĂȘtre passĂ© Ă une distance minimale. Selon ces conditions initiales , la trajectoire peut ĂȘtre Ă©ventuellement telle que cette distance minimale est infĂ©rieure au rayon du centre attracteur, auquel cas il y a collision ce que tu appelles la lune "tombant sur la terre... de façon gĂ©nĂ©rale tout objet dans le champ d'un centre attracteur peut tomber dessus si les conditions initiales l'impliquent En fait,prĂ©cisons que le cas de la Lune est plus compliquĂ©e qu'un problĂšme 2 corps de Kepler que l'on peut utiliser avec une bonne approximation pour estimer correctement la trajectoire de la Terre au moins dans une prĂ©vision Ă court terme. Le problĂšme de la Lune est , mĂȘme en premiĂšre approximation, un vĂ©ritable problĂšme trois corps car l'influence de la Terre et du Soleil sont du mĂȘme ordre de grandeur le Soleil compense son Ă©loignement par une masse considĂ©rablement supĂ©rieure Ă celle de la Terre . Le calcul des Ă©phĂ©mĂ©rides lunaires est donc assez compliquĂ©, mĂȘme en ne cherchant qu'une prĂ©vision Ă assez court terme. MalgrĂ© cette complexification, la Lune a pu trouver une trajectoire certes plus compliquĂ©e mais stable , ... et donc peu de risque de chute dans un avenir prĂ©visible. NB La Lune a mĂȘme plutĂŽt tendance Ă s'Ă©loigner de la Terre pour d'autres raisons, liĂ©es Ă la conservation du moment cinĂ©tique global du systĂšme Terre -Lune. La vitesse moyenne d'Ă©loignement est de l'ordre de 4 cm par an ce qui parait peu ...mais si on multiplie par des durĂ©es Ă l'Ă©chelle astronomique, on se rend compte que ce n'est pas du tout nĂ©gligeable L'universalitĂ© de la gravitation Ă l'Ă©chelle de l'univers fait que, Ă toutes les Ă©chelles, tout tourne autour de quelque chose satellites/ planĂštes, planĂštes, comĂštes, astĂ©roĂŻdes / Ă©toiles, Ă©toiles / centre des galaxies, mouvement relatif des galaxies .... et que il y a, statistiquement, toujours dans l'univers quelque chose qui tombe sur quelque chose, depuis les mĂ©tĂ©orites plus ou moins gros sur Terre jusqu'au collision entre Galaxies !. Evidemment les chocs entre corps Ă©normes sont rares Ă notre Ă©chelle de temps mais par exemple un des scĂ©narios sur l'origine de la Lune il n'y a pas encore consensus sur la question , ... est celle d'une collision titanesque de la Terre avec un objet de la taille d'une petite planĂšte . -EditĂ© par Sennacherib 14 avril 2016 Ă 180409 tout ce qui est simple est faux, tout ce qui est compliquĂ© est inutilisable 14 avril 2016 Ă 195130 Merci pour vos rĂ©ponses ReveRofNori je vois se que tu veux dire, mais quand tu dis que "1=1", je ne pense pas que c'est une rĂ©gle qui est gĂ©nĂ©rale Ă l'univers entier D'ailleurs tu le dis bien dans ton explication sinon il n'y aurais aucune collision dans l'Ă©space, mais la vĂ©ritable question c'est pas "pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre?" mais plutĂŽt "Comment la Lune Ă Acquis les paramĂ©tres exacte de vitesses pour tourner autour de la Terre?".. Je ne pense pas qu'une collision avec une autre planĂšte va crĂ©er un corp exactement Ă la masse et Ă la vitesse qu'il faut pour rester dans une orbite parfait ou du moins presque parfait Et c'est ça que je ne comprends pas, dans toutes les revus scientifiques et explications, ils parlent effectivement d'une Lune qui Ă une vitesse propre, qui lui permet de ne pas tomber, et en mĂȘme temps de ne pas s'Ă©chapper de l'attraction terrestre.. mais ils expliquent pas comment elle l'a acquise? Sennacherib, j'ai regardĂ© d'un peu plus prĂ©s la lois de Kepler, notamment sur les orbites elliptique, et si j'ai bien compris, la Lune peut "gagner" de la vitesse sans pour autant quitter l'orbite de la Terre et ainsi avoir sont orbite modifier et devenir une orbite elliptique? Cela voudrais dire qu'il y a un intervalle plus ou moins grand de vitesse et de masse Ă respecter du satellite pour qu'il puisse tourner correctement en orbite parfaite ou elliptique? Dans ce cas la, la Lune pourrais gagner un peu plus de vitesse sans soucis ou en perdre, sans craindre qu'elle ne s'Ă©chappe de l'attraction terrestre ou qu'elle ne s'Ă©crase sur nous? Et puis mĂȘme si c'est le cas, comment as-t'elle trouvĂ© cette intervalle? A ce demander si elles ne communiquent pas leurs masse et leurs vitesse entre elles. Je ne sais pas si je me fais comprendre Et dĂ©solĂ© pour les fautes Merci beaucoup! 14 avril 2016 Ă 220708Nous ne connaissons pas avec certitude la façon exacte dont la Lune s'est formĂ©e. L'hypothĂšse la plus plausible est qu'une petite planĂšte nommĂ©e ThĂ©ia aurait percutĂ© la Terre alors que celle-ci Ă©tait encore jeune. Voir par exemple cette petite vidĂ©o. 14 avril 2016 Ă 223437 D'accord c'est vrai, mais peut importe si c'est avec la Lune ou pas, avec n'importe quel satellite en orbite autour de n'importe quel planĂšte ou Ă©toile, juste comment c'est possible? Merci 15 avril 2016 Ă 85228 Bonjour, En fait si je comprends bien ta "question", c'est pourquoi & comment un objet cĂ©leste fait-il pour se placer en orbite autour d'un autre objet cĂ©leste ? C'est ça ? 15 avril 2016 Ă 122950 Comment un objet se met en orbite, c'est le principe du canon de Newton. Une petite image Il faut donc une certaine vitesse pour compenser la gravitĂ©. Plus tu es loin, plus la gravitĂ© est faible, donc il te faut moins de vitesse. En fait, ça constitue un Ă©quilibre stable en premiĂšre approximation. Equilibre stable c'est par exemple un pendule. Quand tu l'Ă©loignes de sa position d'Ă©quilibre, il va chercher Ă y revenir. Equilibre instable un stylo posĂ© verticalement sur la table. Il est en Ă©quilibre mais si tu le perturbes, il ne va pas revenir Ă la verticale, il va tomber Pour un objet en orbite s'il accĂ©lĂšre, il va s'Ă©loigner force centrifuge > gravitation. Mais en s'Ă©loignant il va ralentir comme un objet lancĂ© en l'air, la gravitation le ralentit, donc il va retrouver un moment ou la gravitation compense de nouveau la force centrifuge. Pareil s'il ralentit il va commencer Ă tomber, ça va l'accĂ©lĂ©rer donc lui redonner une force centrifuge nĂ©cessaire pour compenser la gravitation. Dans les deux cas, ils vont donc retrouver une autre orbite stable. Comment ça a commencĂ© si on prend l'hypothĂšse de la collision, la lune s'est formĂ©e Ă partir de dĂ©bris de matiĂšre. Les dĂ©bris les plus rapides ont quittĂ© l'orbite, les plus lents se sont réécrasĂ©s sur Terre, et ceux qui avaient la bonne vitesse Ă la bonne altitude se sont mis en orbite. Et ceux qui dĂ©viaient lĂšgĂ©rement de l'orbite ont percutĂ© d'autres dĂ©bris, se sont agglutinĂ©s, ont trouvĂ© une orbite stable grĂące au mĂ©canisme dĂ©crit au-dessus et ça a fini par former la lune. D'ailleurs le systĂšme solaire lui-mĂȘme s'est formĂ© ainsi, Ă partir d'une nĂ©buleuse de poussiĂšres. En fait tu te demandes comment la lune a fait pour trouver sa vitesse et son altitude parfaite pour une mise en orbite. C'est juste que les dĂ©bris qui n'avaient pas cette orbite ont disparu retombĂ© sur terre ou expulsĂ©s dans l'espace. Donc forcĂ©ment tu ne vois que ceux qui ont trouvĂ© une orbite stable une sorte de thĂ©orie de l'Ă©volution D'ailleurs parmi les systĂšmes stables assez impressionnants, on peut citer les anneaux de saturne 15 avril 2016 Ă 135745 Je teremercie Hazdrubal, je comprends mieux, c'est exactement ce que je voulais savoir! Et non RevRofNori, enfin plus ou moins, juste comment c'etait possible en prenant en compte la vitesse, la masse et la distance d'une planĂšte qui pouvais ĂȘtre "alĂ©atoire" au moment de sa crĂ©ation, mais Hazdrubal l'as parfaitement expliquĂ©. Merci encore -EditĂ© par 238 15 avril 2016 Ă 135806 12 juin 2018 Ă 220709 est il normal sa presque un mois que l'on ne voit plus la lune 12 juin 2018 Ă 224701 Bonjour, Le message qui suit est une rĂ©ponse automatique activĂ©e par un membre de l'Ă©quipe. Les rĂ©ponses automatiques leur permettent d'Ă©viter d'avoir Ă rĂ©pĂ©ter de nombreuses fois la mĂȘme chose, ce qui leur fait gagner du temps et leur permet de s'occuper des sujets qui mĂ©ritent plus d' sommes nĂ©anmoins ouverts et si vous avez une question ou une remarque, n'hĂ©sitez pas Ă contacter la personne en question par Message plus d'informations, nous vous invitons Ă lire les rĂšgles gĂ©nĂ©rales du forum DĂ©terrage Citation des rĂšgles gĂ©nĂ©rales du forum Avant de poster, demandez-vous si ce que vous allez dire apporte quelque chose au sujet. Si votre message n'apporte rien, vous ferez perdre du temps Ă tout le monde et le sujet pourrait dĂ©vier ou devenir difficile Ă suivre. Aussi, vĂ©rifiez la date du topic. 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Le premier pheÌnomeÌne physique auquel les eÌtres humains sont confronteÌs est celui de la gravitation. Câest le pheÌnomeÌne que le jeune enfant observe en laissant tomber, inlassablement, son gobelet du haut de sa chaise. Il ne suffit cependant pas dâobserver pour pouvoir expliquer et le chemin de lâexpeÌrimentation aÌ la theÌorie peut eÌtre long et difficile, car souvent lâintuition ne suffit pas. Aristote ~385 Ă ~382 La cosmologie dâAristote La premieÌre theÌorie visant aÌ expliquer la chute des corps est due au philosophe grec Aristote. Pour celui-ci, lâunivers est constitueÌ de deux reÌgions diffeÌrentes subdiviseÌes en spheÌres concentriques. Ce sont le monde sublunaire, qui sâeÌtend du centre de la Terre aÌ la spheÌre de la Lune, et le monde supra-lunaire, de la spheÌre de la Lune aÌ celle des eÌtoiles. Pour Aristote, les lois de la nature ne sont pas les meÌmes dans ces deux reÌgions. Le monde sublunaire est imparfait, le monde supra-lunaire est parfait et immuable. Le monde sublunaire Dans le monde sublunaire il y a deux sortes de mouvements la chute des corps, quâAristote qualifie de mouvement naturel, et le mouvement violent causeÌ par une force exteÌrieure comme le lancer dâun objet. Pour expliquer la chute des corps, Aristote semble avoir eÌteÌ inspireÌ par le mouvement des objets dans un liquide. En plaçant divers objets dans lâeau, on constate quâil y en a qui flottent alors que dâautres coulent, certains plus rapidement que dâautres. En immergeant des objets, on remarque quâune fois relaÌcheÌs, les corps lourds restent au fond de lâeau alors que les plus leÌgers remontent aÌ la surface, certains plus rapidement que dâautres. Pour Aristote, la chute des corps dans lâair est un pheÌnomeÌne analogue quâil explique en ayant recours aux quatre eÌleÌments dâEmpeÌdocle. Ces eÌleÌments sont, du plus leÌger au plus lourd, le feu, lâair, lâeau et la terre. Ces quatre eÌleÌments sont preÌsents dans chaque corps mais en proportions diffeÌrentes. Aristote explique que chaque corps tend aÌ occuper la place naturelle de son eÌleÌment dominant. Cette tendance est dâautant plus grande que la proportion de lâeÌleÌment dominant est importante. Ainsi, plus un corps est lourd câest-aÌ-dire comporte une grande proportion de lâeÌleÌment terre, plus il tombe rapidement car sa tendance aÌ occuper son emplacement naturel est forte. Plus un corps comporte une grande proportion de lâeÌleÌment feu, plus il sâeÌleÌve rapidement. Cette propension est facile aÌ constater lorsquâon observe un feu on voit bien que les flammes sâeÌleÌvent et, tout corps contenant une forte proportion de cet eÌleÌment fera de meÌme. Dans cette reÌgion inteÌrieure de lâunivers, des perturbations interviennent souvent, mais lorsque la cause de ces perturbations prend fin le mouvement du corps est aÌ nouveau reÌgi par les lois naturelles. Par exemple, en lançant un objet dans les airs, on lui imprime un mouvement violent, contre nature. Lorsque la cause de ce mouvement violent prend fin, cet objet tend aÌ reprendre sa place naturelle. Dans la conception aristoteÌlicienne de la chute des corps, le vide nâest pas concevable. Comme dans lâeau, le mouvement requiert la preÌsence de corps en interaction et la vitesse du mouvement deÌpend de la composition de ces corps. LâimpossibiliteÌ du vide force donc Aristote aÌ ajouter un cinquieÌme eÌleÌment aÌ ceux dâEmpeÌdocle. Ce cinquieÌme eÌleÌment, appeleÌ eÌther ou quintessence, est preÌsent dans le monde supra-lunaire et comble lâespace entre les planeÌtes et les eÌtoiles. Le monde supra-lunaire La reÌgion la plus externe est le monde supra-lunaire, qui sâeÌtend de la spheÌre de la Lune aÌ la spheÌre des eÌtoiles fixes. Dans cette reÌgion, les corps sont parfaits et immuables. Dâun point de vue geÌomeÌtrique, la spheÌre est le corps le plus parfait. Les corps ceÌlestes sont donc spheÌriques et leur mouve- ment ne peut eÌtre deÌcrit que par des spheÌres en rotation. La theÌorie dâAristote sur le monde supra-lunaire sâinspire de la theÌorie dâEudoxe pour expliquer le mouvement des planeÌtes. Depuis longtemps, les savants avaient constateÌ que sept objets ceÌlestes se deÌplaçaient sur un fond dâeÌtoiles fixes. Ces objets mobiles appeleÌs planeÌtes vagabonds en grec sont le Soleil et la Lune, ainsi que les planeÌtes connues aÌ lâeÌpoque Mercure, VeÌnus, Mars, Jupiter et Saturne. AÌ lâexception de Mars qui, parfois, semble ralentir et meÌme se deÌplacer en sens inverse durant quelques semaines, on avait observeÌ que les planeÌtes se deÌplacent dâouest en est. Eudoxe, neÌ en ~408, a tenteÌ dâexpliquer ces pheÌnomeÌnes en proposant un modeÌle dans lequel la Terre est fixe et les planeÌtes sont situeÌes sur un ensemble de spheÌres transparentes, homocentriques et interrelieÌes qui tournent aÌ diffeÌrentes vitesses constantes autour de la Terre. Quant aux eÌtoiles, elles eÌtaient fixeÌes aÌ la spheÌre la plus exteÌrieure. La theÌorie dâAristote sur la chute des corps preÌsentait des failles majeures, mais en lâabsence dâune meilleure explication du mouvement, elle fut adopteÌe pendant preÌs de 2000 ans. GalilĂ©e 1564-1642 La chute des corps selon GalileÌe La theÌorie aristoteÌlicienne du mouvement est une theÌorie speÌculative », câest-aÌ-dire un ensemble dâhypotheÌses eÌchafaudeÌes aÌ partir dâune observation superficielle et qui ne sont pas veÌrifiables expeÌrimentalement. On doit aÌ GalileÌe 1564-1642 la premieÌre deÌmarche pour eÌtablir expeÌrimentalement une description de la chute des corps. Plusieurs des objections souleveÌes aÌ lâencontre du modeÌle heÌliocentrique de Nicolas Copernic 1473-1543 deÌcoulaient de lâincompatibiliteÌ de ce modeÌle et de la theÌorie du mouvement dâAristote. GalileÌe a compris quâil fallait deÌvelopper une autre theÌorie du mouvement pour que le modeÌle heÌliocentrique puisse eÌtre adopteÌ. Il montre dâabord, en adoptant un raisonnement par lâabsurde, que lâexplication dâAristote nâest pas valide Si les corps lourds tombent plus vite que les corps leÌgers, en attachant ensemble un corps leÌger et un corps lourd, le plus leÌger des deux ralentira le corps lourd et lâassemblage doit tomber moins vite que le plus lourd des deux corps. Cependant, une fois attacheÌs ensemble, ils forment un nouveau corps plus lourd que le plus lourd des deux. Ce nouveau corps doit donc tomber plus vite que le plus lourd des deux. Ce qui est une contradiction. Par conseÌquent, tous les corps doivent tomber aÌ la meÌme vitesse. Du pendule aÌ lâinertie GalileÌe sâest inteÌresseÌ aux pheÌnomeÌnes que les aristoteÌliciens ne pouvaient expliquer aÌ lâaide de leur theÌorie du mouvement, entre autres, le mouvement du pendule. Avec la theÌorie dâAristote, il est facile de comprendre que le corps lourd suspendu au bout de la corde va descendre pour retrouver sa place naturelle. Une fois quâil lâa atteinte, pourquoi remonte-t-il? Ne serait-il pas naturel quâil demeure suspendu au point le plus bas de la trajectoire ? En eÌtudiant le mouvement des pendules GalileÌe utilise divers montages dans lesquels le mouvement sâapparente aÌ celui du pendule. En modifiant le dispositif, il constate que la bille remonte aÌ peu preÌs aÌ la meÌme hauteur dâouÌ elle a eÌteÌ lanceÌe, meÌme en diminuant la pente et en allongeant le parcours de la remonteÌe. La bille perd graduellement de la vitesse dans la remonteÌe et, en lâabsence de frottement, la hauteur atteinte devrait eÌtre exactement celle dâouÌ la bille est partie. Que va-t-il se passer sâil nây a pas de remonteÌe et que la partie de droite du dispositif demeure horizontale? Par un passage aÌ la limite, GalileÌe conclut que la bille devrait rouler indeÌfiniment aÌ vitesse constante. Le mouvement continue donc sans quâaucune force nâagisse pour le maintenir. Cette conclusion sera reprise par Isaac Newton qui en fit sa premieÌre loi du mouvement appeleÌe principe dâinertie. Pour Aristote, lâeÌtat naturel dâun corps, câest le repos et une force doit sâexercer pour quâun objet puisse quitter cet eÌtat. Avec les expeÌriences de GalileÌe sur les pendules, il faut abandonner cette ideÌe. Le deÌplacement en mouvement rectiligne aÌ vitesse constante ne neÌcessite pas lâintervention dâune force qui le maintiendrait en mouvement. Il nây a plus de diffeÌrence qualitative entre repos et mouvement. La chute des corps La chute dâun corps est trop rapide pour quâil soit facile dâen prendre des mesures. Pour proceÌder aÌ une eÌtude quantitative de ce mouvement, il faut pouvoir le ralentir. GalileÌe sâest servi du plan inclineÌ pour eÌtablir un lien entre le temps et la distance parcourue. Laissons-le relater lâexpeÌrience On utilise un plan inclineÌ de 1 coudeÌe1 environ, large dâune demi-coudeÌe et eÌpais de trois doigts, dans lequel a eÌteÌ creuseÌ un canal parfaitement rectiligne dâune largeur aÌ peine supeÌrieure aÌ un doigt, aÌ lâinteÌrieur duquel peut glisser une boule de bronze treÌs dure, parfaitement arrondie et polie. Pour diminuer le frottement, on a garni le canal dâune feuille de parchemin bien lustreÌe. Intervalles de temps et distances GalileÌe mesure la distance que la bille parcourt dans un premier intervalle de temps et constate que durant le deuxieÌme intervalle, elle parcourt trois fois cette longueur. Durant le troisieÌme intervalle, elle parcourt cinq fois cette longueur. Durant le quatrieÌme intervalle, elle parcourt sept fois cette longueur et ainsi de suite. Il consideÌre les sommes partielles des distances parcourues. ApreÌs une uniteÌ de temps, une uniteÌ de distance. ApreÌs deux uniteÌs de temps, quatre uniteÌs de distance. ApreÌs trois uniteÌs de temps, neuf uniteÌs de distance. ApreÌs quatre uniteÌs de temps, seize uniteÌs de distance. Il constate alors que les distances parcourues par un corps en chute libre sont proportionnelles au carreÌ des temps2, \[\frac{d_2}{d_1} = \frac{t_{2}^{2}}{t_{1}^{2}}.\] En eÌcriture moderne, \d=ct^2.\ Composition des mouvements GalileÌe a aussi reÌaliseÌ des expeÌriences sur la composition des mouvements en installant un plan inclineÌ sur une table. Ce plan inclineÌ eÌtait muni dâun deÌflecteur, pour que le mouvement de la bille soit horizontal en quittant le bord de la table. Avec ce dispositif, en choisissant de quelle hauteur il laissait partir la bille, il controÌlait la vitesse horizontale de celle-ci lorsquâelle quittait le deÌflecteur. En faisant lâhypotheÌse que la trajectoire de la bille est une parabole, il pouvait alors preÌvoir le point dâimpact et calculer la diffeÌrence entre la valeur theÌorique et la valeur expeÌrimentale. La figure suivante est une reproduction de la page de notes prises au cours de cette expeÌrience. Sur cette page, GalileÌe repreÌsente sur une verticale les hauteurs de deÌpart de a bille. Il indique eÌgalement la distance des points dâimpact observeÌ et les distances attendues ainsi que les diffeÌrences entre ces valeurs. Câest la premieÌre fois dans lâhistoire quâun tel rapport dâexpeÌrience est fait. Les notes de GalileÌe indiquent quâil voulait comparer les reÌsultats expeÌrimentaux et les valeurs preÌdites par un modeÌle. Il a donc calculeÌ les diffeÌrences entre les distances preÌdites par le modeÌle et les valeurs expeÌrimentales. Pour sâassurer que la courbe geÌomeÌtrique qui deÌcrit le mieux la trajectoire dâun projectile est la parabole, GalileÌe dispose successivement un plan horizontal aÌ diffeÌrentes hauteurs et il enregistre, pour chacune dâelles, les points dâimpact avec la plus grande preÌcision possible. La reproduction de ses notes est donneÌe dans lâillustration ci-dessus. Il donne la description suivante dâune autre de ses expeÌriences pour confirmer la forme geÌomeÌtrique de la trajectoire. Je prends une bille de bronze parfaitement ronde et pas plus grande quâune noix, et je la lance sur un miroir de meÌtal, tenu non pas perpendiculairement, mais un peu inclineÌ, de telle façon que la bille puisse rouler sur sa surface, et je la presse leÌgeÌrement dans son mouvement elle laisse alors la trace dâune ligne parabolique treÌs preÌcise et treÌs nette, plus large ou plus eÌtroite selon que lâangle de projection sera plus ou moins eÌleveÌ. Ce qui dâailleurs constitue une expeÌrience eÌvidente et sensible sur la forme parabolique du mouvement des projectiles. GraÌce aÌ ces expeÌriences, GalileÌe fut en mesure dâaffirmer quâun projectile est en chute libre durant toute la dureÌe du mouvement. La trajectoire du projectile est deÌvieÌe de la ligne droite. Cependant, les distances entre la ligne droite et la trajectoire sont dans le rapport des carreÌs des temps. Par la notion de composition des mouvements, GalileÌe a montreÌ que les objections aÌ lâheÌliocentrisme qui se basaient sur la theÌorie du mouvement dâAristote nâeÌtaient pas recevables. Il sâest alors inteÌresseÌ aÌ la lunette et aÌ lâobservation des eÌtoiles, des planeÌtes et de la voie lacteÌe. Isaac Newton1643-1727 Les lois du mouvement La formulation actuelle du principe dâinertie est donneÌe par Newton qui en fait la premieÌre de ses trois lois du mouvement. PremieÌre loi du mouvement Tout corps au repos ou en mouvement rectiligne uniforme demeure au repos ou en mouvement rectiligne uniforme tant et aussi longtemps quâaucune force nâagit sur ce corps. DeuxieÌme loi du mouvement LâacceÌleÌration communiqueÌe aÌ un corps par une force est directement propor- tionnelle aÌ lâintensiteÌ de la force et inversement proportionnelle aÌ la masse du corps. TroisieÌme loi du mouvement Toute force dâaction sâaccompagne dâune force de reÌaction dâeÌgale intensiteÌ et de sens contraire. De la pomme aÌ la Lune Le probleÌme des trajectoires circulaires des planeÌtes avait deÌjaÌ fait lâobjet de recherches de la part de ReneÌ Descartes 1596-1650 et de Christiaan Huygens 1629-1695. Ceux-ci cherchaient aÌ expliquer ce type de mouvement en ayant recours aÌ une force centripeÌte, dirigeÌe vers le centre de la trajectoire, et aÌ une force centrifuge, qui tend aÌ eÌloigner du centre le corps en orbite. Les premieÌres reÌflexions de Newton sur lâorbite lunaire prenaient eÌgalement en compte une force centrifuge. Sa deÌmarche a pris une orientation deÌfinitive lorsque Robert Hooke 1635-1703, vers la fin de 1679, a suggeÌreÌ aÌ Newton une nouvelle façon dâinterpreÌter le mouvement le long dâune trajectoire courbe. Hooke consideÌrait quâil fallait plutoÌt deÌcomposer la trajectoire dâune planeÌte selon une composante inertielle, dont la direction est tangente aÌ la courbe de la trajectoire, et une composante centripeÌte. En consideÌrant une force dirigeÌe vers le centre, cette approche reconnaiÌt toute lâimportance du corps central. De plus, sâil y a une force attractive entre le Soleil et les planeÌtes, celle-ci doit exister entre deux corps composeÌs de matieÌre comme la Terre et la Lune. En parvenant aÌ cette conclusion, Newton consacre le rejet du modeÌle aristoteÌlicien dâun univers constitueÌ dâun monde sublunaire et dâun monde supra-lunaire reÌgis par des lois distinctes. En adoptant lâintuition de Hooke, la question aÌ laquelle Newton devait trouver reÌponse est la suivant Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur Terre comme le fait la pomme? Les travaux de GalileÌe sur la composition des mouvements aÌ lâaide dâun plan inclineÌ muni dâun deÌflecteur avaient permis de comprendre que la trajectoire dâun projectile peut eÌtre consideÌreÌ comme la composition de deux mouvements. LâhypotheÌse de Hooke souleÌve une question Peut-on concilier la loi de la chute des corps de GalileÌe avec le fait que la Lune ne sâeÌcrase pas sur Terre? Pour reÌpondre aÌ cette question, Newton donne lâexemple dâun boulet de canon. En tirant le boulet horizontalement dâune cer- taine hauteur, il suit une trajectoire parabolique mais prend le meÌme temps pour toucher le sol que si on le laisse tomber aÌ la verticale. Les mouvements, horizontal et vertical, se composent, le trajet parcouru est plus long, mais le temps neÌcessaire pour effectuer ce parcours est le meÌme, il est indeÌpendant de la vitesse initiale. Plus la vitesse initiale est importante, plus la distance parcourue par le boulet est grande. Puisque tous les corps tombent avec la meÌme acceÌleÌration, le temps requis pour tomber de cette hauteur est toujours le meÌme indeÌpendamment de la vitesse horizontale. Ce raisonnement est valide en consideÌrant que la Terre est plate. Que se passe-t-il si on prend en compte la spheÌriciteÌ de la Terre? Si la vitesse initiale est suffisamment grande, la Terre se deÌrobe sous le boule et le temps neÌcessaire pour toucher le sol nâest plus le meÌme. Il augmente avec la vitesse initiale. En augmentant la vitesse initiale du boulet, le temps eÌcouleÌ avant lâimpact est plus grand aÌ cause de la courbure de la Terre. Quâadvient-il si le boulet est tireÌ du sommet dâune haute montagne avec une vitesse treÌs treÌs grande? Dans un tel cas, la Terre se deÌrobe continuellement sous le boulet et celui-ci continue de tourner autour de la Terre. Newton en vient donc aÌ la conclusion que la Lune, tout comme la pomme, tombe » vers la Terre. En consideÌrant cette nouvelle approche, Newton a deÌmontreÌ les lois de Kepler sur le mouvement des planeÌtes. Il restait une question aÌ laquelle Newton nâa pas su reÌpondre et qui a hanteÌ les scientifiques de plusieurs geÌneÌrations. Comment la force dâattraction se transmet-elle entre deux corps qui ne sont pas en contact? Bernhard Riemann 1826-1866 ApreÌs avoir eÌteÌ initieÌ par les matheÌmaticiens Marcel Grossmann 1878-1936 et David Hilbert 1862-1943 aux travaux de Bernhard Riemann sur la geÌomeÌtrie des espaces courbes, Albert Einstein 1879-1955 a apporteÌ une reÌponse aÌ cette question en preÌsentant sa theÌorie de relativiteÌ geÌneÌrale3. Einstein explique que la matieÌre incurve lâespace-temps et cette courbure reÌgit le deÌplacement des corps dans lâespace. PDF
S'il est bien une rĂ©volution de la physique qui est enseignĂ©e Ă nos lycĂ©ens, c'est bien cette vision qu'a eu I. Newton un matin de 1666-1667, ce n'est pas trĂšs qu'il sĂ©journe Ă la campagne, loin de Londres et ses Ă©pidĂ©mies de peste et grippe, la lĂ©gende raconte qu'assoupi Ă l'ombre d'un pommier le jeune scientifique reçoit sur sa tĂȘte une pomme tombe par terre, ce n'est pas nouveau. Mais Ă ce moment lĂ , I. Newton a l'idĂ©e d'identifier la coupable la gravitation comme Ă©tant Ă©galement celle qui est responsable du mouvement de la Lune autour de la alors expliquer que la Lune ne tombe pas sur la Terre alors que la pomme tombe ? Comment expliquer que la Lune tourne autour de la Terre et pas la pomme dĂšs lors qu'elle n'est plus solidaire de son pommier natal ?Tout est une question de vitesse initiale. En fait, la Lune tombe comme la pomme, mais comme elle avait au dĂ©part une certaine vitesse, son Ă©lan compense l'attraction par la Terre, ce que le schĂ©ma ci-dessous rĂ©sulte en une trajectoire circulaire en premiĂšre approximation, en fait c'est un poil plus complexe de la Lune autour de la pomme, au moment oĂč elle se dĂ©solidarise de son pommier, n'a aucune vitesse initiale, aucun Ă©lan initial l'empĂȘchant de nous prenons une pomme sur le sol et que nous la lançons parallĂšlement au sol Ă une vitesse de km/s appelĂ©e premiĂšre vitesse cosmique alors elle se satellisera autour de la Terre, en rasant le sol Ă chaque instant ce en nĂ©gligeant les effets des frottements de l'air qui ralentissent en fait la pomme.Pourquoi la Lune avait une vitesse initiale est un autre dĂ©bat. Remarquez aussi que ceci s'applique au mouvement de la Terre autour du Soleil. La Terre tourne autour du Soleil car initialement elle avait une vitesse initiale tangente Ă sa trajectoire, un Ă©lan initial, mais elle n'a pas poursuivis la direction que son Ă©lan initial lui destinait, Ă©tant Ă chaque instant attirĂ©e par le Soleil. Notez enfin que l'absence de frottements dans l'espace oĂč rĂšgne un quasi-vide fait que l'Ă©lan initial donnĂ© il y a des milliards d'annĂ©es aux planĂštes est encore prĂ©sent aujourd'hui quasi-inchangĂ©.
pourquoi la lune ne tombe pas sur la terre