LeLoup le croit, le Loup le laisse. Le Loup, quelques jours écoulés, Revient voir si son Chien n'est point meilleur à prendre. Mais le drôle était au logis. Il dit au Loup par un treillis : Ami, je vais sortir. Et, si tu veux attendre, Le portier du logis et moi Nous serons tout à l'heure à toi. Ce portier du logis était un Chien
Jeande La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, est un poète français de la période classique dont l’histoire littéraire retient essentiellement « les Fables » et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets
Forumde poèmes, maison de la poésie. Qu'il est doux de dormir quand la ville s'éveille Qu'on entend vaguement tous les bruits de la rue ! Que le coeur endormi hésite et s'ensommeille En se laissant bercer par ballade incongrue. C'est là qu'on peut flotter entre deux univers Entendre vaquement le bruit des travailleurs Des gamins de l'école en route
25mars 2018 - [Fables – pdf] Le loup et le chien – Rallye lecture en ligne . Confidentialité. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil tactile, explorez en appuyant ou en
Etdécouvrit tout le mystère. Chacun se réveille à ce son, Les brebis, le chien, le garçon. Le pauvre loup, dans cet esclandre, Empêché par son hoqueton, Ne put ni fuir ni se défendre. Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre Quiconque est loup agisse en loup : C'est le plus certain de beaucoup. Le Loup devenu Berger
SNSN. Du palais d’un jeune Lapin Dame Belette un beau matin S’empara ; c’est une rusée. Le Maître étant absent, ce lui fut chose aisée. Elle porta chez lui ses pénates un jour Qu’il était allé faire à l’Aurore sa cour, Parmi le thym et la rosée. Après qu’il eut brouté, trotté, fait tous ses tours, Janot Lapin retourne aux souterrains séjours. La Belette avait mis le nez à la fenêtre. O Dieux hospitaliers, que vois-je ici paraître ? Dit l’animal chassé du paternel logis O là, Madame la Belette, Que l’on déloge sans trompette, Ou je vais avertir tous les rats du pays. La Dame au nez pointu répondit que la terre Etait au premier occupant. C’était un beau sujet de guerre Qu’un logis où lui-même il n’entrait qu’en rampant. Et quand ce serait un Royaume Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi En a pour toujours fait l’octroi A Jean fils ou neveu de Pierre ou de Guillaume, Plutôt qu’à Paul, plutôt qu’à moi. Jean Lapin allégua la coutume et l’usage. Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis Rendu maître et seigneur, et qui de père en fils, L’ont de Pierre à Simon, puis à moi Jean, transmis. Le premier occupant est-ce une loi plus sage ? - Or bien sans crier davantage, Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis. C’était un chat vivant comme un dévot ermite, Un chat faisant la chattemite, Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras, Arbitre expert sur tous les cas. Jean Lapin pour juge l’agrée. Les voilà tous deux arrivés Devant sa majesté fourrée. Grippeminaud leur dit Mes enfants, approchez, Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause. L’un et l’autre approcha ne craignant nulle chose. Aussitôt qu’à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre. Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois Les petits souverains se rapportants aux Rois.
mardi 22 mars 2005 par popularité 3% LE LOUP ET LE CHIEN Un loup n’avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde. L’attaquer, le mettre en quartiers, Sire loup l’eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le mâtin était de taille À se défendre hardiment. Le loup donc, l’aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu’il admire. Il ne tiendra qu’à vous, beau Sire, D’être aussi gras que moi, lui répartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? Rien d’assuré ; point de franche lippée Tout à la pointe de l’épée. Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin. » Le loup reprit Que me faudra-t-il faire ? - Presque rien, dit le chien donner la chasse aux gens Portants bâtons et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son maître complaire Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse. » Le loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé. Qu’est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu’importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. » Cela dit, maître loup s’enfuit, et court encor. Jean de La Fontaine, Fables, Livre I, 5 SOURCE Ésope, Phèdre Le loup et le chien Documents joints Le loup et le chien Jean de La Fontaine, Fables, Livre I, 5
1 poème poésie le chat le loup et le chien