accessibleset plus respectueux de la ville et de l’environnement.. 3 3e Le tramway d'aujourd'hui Le TFS ou Tramway Français Standard : - une rame de 29 mĂštres de longueur et 2,30 mĂštres de largeur - un plancher bas sur les deux tiers de la longueur - une capacitĂ© de 178 Ă  252 voyageurs pour 52 places assises Des problĂšmes de confort aux heures de pointe Des difficultĂ©s 1 Acquisition de connaissances. Objectifs: transmettre des rĂ©fĂ©rences pour comprendre les enjeux de la COP 21. Supports pĂ©dagogiques : MĂ©mory, livret-jeu, visite d'exposition. 2/ RĂ©flexion collective sur la ville durable de demain. Histoirede vous Ă©vader un peu en cette pĂ©riode de confinement. Quelques conseils pour fabriquer une maquette de ville Ă©cologique. Pour rĂ©aliser tes idĂ©es sous forme de maquette tu trouveras sur cette page tous les gabarits dont tu Sur Pinterest, tĂšs nom euses pages d’exemples et de documents sur la ville de demain. - Le jeu SimCity a une extension « ville de demain » pour construire sa ville avec les innovations proposĂ©es. Ouvrages : - Christophe BARGE et Thierry SOLERE, La ville de demain, Ă©ditions du Cherche -Midi, 2014. 4Comment sera la ville demain ? 4.1 Comment faire pour amĂ©liorer notre ville ? 4.1.1 Comment rendre une ville plus agrĂ©able ? 4.1.2 Comment faire pour amĂ©liorer mnHo. Expositions Neuf expositions au cƓur de l’évĂ©nement, pensĂ©es autour du lien entre terre et villes, ont rythmĂ© la Bap! 2022. Parmi les sujets dĂ©couverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus rĂ©silients. Exposition ÉlĂ©ment terre » Une comprĂ©hension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition ÉlĂ©ment terre » prĂ©sentait une maquette vivante et grand format de la rĂ©gion Île-de-France, fabriquĂ©e en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forĂȘts, jardins et zones urbanisĂ©es. Une longue coupe gĂ©ologique du bassin parisien dĂ©voilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnĂ©e d’une carte expĂ©rimentale et dĂ©tonante rĂ©alisĂ©e par la SociĂ©tĂ© d’objets cartographiques. L’exposition donnait Ă  voir des Ă©chelles inusitĂ©es et des ressources invisibilisĂ©es sous des formats spectaculaires et poĂ©tiques, sensibles et scientifiques. Exposition portĂ©e par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opĂ©rations de re-sensibilisation, de rĂ©-imagination, de repeuplement de l’imagination », Ă©crit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition ÉlĂ©ment terre » entend rĂ©pondre Ă  cet appel. Elle rĂ©vĂ©lera les liens qui unissent le socle gĂ©ographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matĂ©riaux gĂ©ologiques ont modelĂ© les vallĂ©es et les paysages oĂč les implantations humaines se sont dĂ©ployĂ©es. Les qualitĂ©s des sols ont permis le dĂ©veloppement de certaines cultures, forĂȘts, architectures vernaculaires
 Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. CĂ©cile Diguet Directrice du dĂ©partement Urbanisme, AmĂ©nagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique des milieux. Face Ă  l’urgence Ă©cologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considĂ©rant plus que jamais les ressources physiques comme point de dĂ©part de la conception spatiale. La biennale a proposĂ© un espace de dĂ©couvertes, d’échanges et de partage autour des mĂ©canismes de transformation du terroir, des matiĂšres et des Ă©nergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bĂątir. DĂ©ployĂ©e Ă  travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matĂ©rielles et Ă©nergĂ©tiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent
 ; un tĂ©moignage des pratiques ambitieuses Ă  l’Ɠuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expĂ©rimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portĂ©e par l’Ecole nationale supĂ©rieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham dĂ©finit l’architecture comme une stratĂ©gie double liĂ©e Ă  un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionnĂ© en bois ». Pour satisfaire Ă  sa condition homĂ©otherme face Ă  la nuit, le potentiel de ce bois peut ĂȘtre exploitĂ© selon deux mĂ©thodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution Ă©nergĂ©tique. Un demi-siĂšcle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redĂ©couverte de la rationalitĂ© matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique par les architectes pour inventer les formes adaptĂ©es de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer Ă  l’invention des esthĂ©tiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La PrĂ©sĂ©ance du vivant » Au cƓur du potager du Roi, une rĂ©flexion engagĂ©e, Ă  la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels Ă  la nature. Avec La PrĂ©sĂ©ance du vivant », le public a explorĂ© la production contemporaine du paysage, lĂ  oĂč les Ă©cosystĂšmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poĂ©tique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumiĂšre la diversitĂ© de nos rapports au vivant et la richesse des ĂȘtres qui habitent ensemble cette planĂšte. Ces rĂ©flexions ont Ă©tĂ© reprises dans un numĂ©ro des Carnets du paysage et le public a participĂ© au Potager du Roi Ă  la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a Ă©galement pu se mettre dans la peau d'un Ă©tudiant en paysage qui dĂ©couvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui prĂ©sentait les rĂ©alisations des Ă©tudiants de l'Ă©cole. Ce fut ainsi une vĂ©ritable invitation Ă  articuler les enjeux du jardin aux enjeux planĂ©taires de protection des Ă©cosystĂšmes. Proposition portĂ©e par L’École nationale supĂ©rieure de paysage Cette exposition vous fera dĂ©couvrir les projets de paysage les plus Ă  la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez Ă©galement participer Ă  la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naĂźtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation Ă  l’Ɠuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre crĂ©ativitĂ© Ă  nos cĂŽtĂ©s et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats Ă©laborĂ©s Ă  partir des ingrĂ©dients rĂ©coltĂ©s dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donnĂ© vie au jardin. Gilles ClĂ©ment Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois laurĂ©ats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de ThaĂŻlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour rĂ©pondre Ă  la question cruciale de notre Ă©poque comment rĂ©inventer notre habitat face Ă  l’urgence climatique et Ă  l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons prĂ©sentaient chacun une vision de l’architecture fondĂ©e sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres Ă  des modes de vie locaux, enracinĂ©s dans des milieux culturels uniques mĂ©thodes d’auto-dĂ©veloppement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisĂ©e des biens et Ă©conomies circulaires. Face Ă  ces dĂ©fis complexes, les architectes ont dĂ©passĂ© le territoire traditionnel de leur discipline ‱ Rozana Montiel Mexique a affirmĂ© le rĂŽle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». ‱ Ammar Khammash Jordanie a plaidĂ© pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». ‱ Boonserm Premthada ThaĂŻlande a explorĂ© les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théùtre de l’élĂ©phant ». Exposition portĂ©e par la CitĂ© de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ùre industrielle et Ă  l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociĂ©tĂ©s en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siĂšcle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de prĂ©server l’avenir du monde habitĂ©, au rythme des Ă©cosystĂšmes en changement ? À la fois dĂ©monstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures Ă©cologiques qui nous sĂ©parent du XXe siĂšcle. En nous invitant Ă  fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons rĂ©inventent l’idĂ©e de progrĂšs et rĂ©veillent l’espoir d’une planĂšte habitable pour tous les ĂȘtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure Ă  l’École SpĂ©ciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain menĂ© en Europe. La SociĂ©tĂ© du Grand Paris et Dominique Perrault ont prĂ©sentĂ© une exposition immersive consacrĂ©e au nouveau mĂ©tro et Ă  son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon Ă  l’intĂ©rieur duquel Ă©tait diffusĂ© un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du mĂ©tro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains dĂ©filaient Ă  360 degrĂ©s. Cette exposition avait Ă©tĂ© imaginĂ©e pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, Ă  la fois vitrine d’un savoir-faire français et europĂ©en en matiĂšre d’architecture, de mobilitĂ©, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes mĂ©tropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition prĂ©sentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle dĂ©taillait les mutations urbaines et les opportunitĂ©s Ă©cologiques engendrĂ©es par le mĂ©tro, comme la valorisation des terres excavĂ©es lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se dĂ©couvraient Ă  travers une sĂ©lection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portĂ©e par La SociĂ©tĂ© du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matiĂšre d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis Ă  l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingĂ©nieurs, designers et artistes internationaux mobilisĂ©s, un hommage Ă  l’Europe dans sa capacitĂ© Ă  produire des projets mĂ©tropolitains de grande Ă©chelle, aux ambitions environnementales affirmĂ©es. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une dĂ©couverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe Ă  son influence sur la diversitĂ© des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilitĂ© est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des mĂ©tropoles, ce projet part Ă  la rencontre de tous les publics, habitants de capitales rĂ©gionales ou mondiales. Au cƓur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginĂ©e interroge et donne Ă  voir la synergie des compĂ©tences mises au service d’un modĂšle de dĂ©veloppement mĂ©tropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance Ă  sa population, Ă  la fois dense et agrĂ©able Ă  vivre, connectĂ©e, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rĂŽle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles lĂ©guĂ©es par le XXe siĂšcle, la requalification des lisiĂšres agricoles et pĂ©ri-urbaines, engagent depuis quelques dĂ©cennies d’importantes mutations oĂč s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent dĂ©jĂ  avec les abords de nos villes, confrontĂ©s au dĂ©clin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings 
 qu’en faire ? Ces transformations sont Ă©troitement liĂ©es aux mouvements de terre, Ă  la dĂ©finition de sols, Ă  la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phĂ©nomĂšnes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de gĂ©nie civil. De l’échelle du territoire Ă  celle des villes et de ses sols artificialisĂ©s, elles Ă©tablissent pour chacune des cohĂ©rences physiques spĂ©cifiques oĂč la vie s’installe. Exposition portĂ©e par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordĂ© du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considĂ©rĂ©, Ă  priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la gĂ©ographie », on pense gĂ©ographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de gĂ©ographie humaine, puisque notre territoire est largement structurĂ© par l'activitĂ©, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interfĂ©rences entre phĂ©nomĂšnes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un hĂ©ritage difficile, mais de tirer profit de la particularitĂ© des configurations rencontrĂ©es pour rĂ©pondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlĂštes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlĂštes de Paris 2024. Au 1er Ă©tage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delĂ  du Village des AthlĂštes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier rĂ©versible, Ă  deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a dĂ©couvert sa genĂšse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires dĂ©veloppĂ©s, les multiples chemins de recherche explorĂ©s, nourrissant jour aprĂšs jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a Ă©tĂ© pensĂ©e comme un grand espace de rĂ©flexion mais aussi comme un lieu dĂ©changes et d’information. OrganisĂ©e autour d’un grand forum, le visiteur Ă©tait invitĂ© Ă  participer aux nombreuses confĂ©rences et dĂ©bats, animĂ©s par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portĂ©e par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des AthlĂštes est au-delĂ  de lui-mĂȘme. Il s’agit bien sĂ»r de constituer un quartier exemplaire Ă  l’horizon 2025 et Ă  plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlĂštes et Ă  leurs dĂ©lĂ©gations. Mais c’est avant tout, une rĂ©flexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert Ă  tous, profondĂ©ment connectĂ© au grand territoire, théùtre d’une densitĂ© de transformations urbaines sans prĂ©cĂ©dents. À travers cette exposition, je souhaite prĂ©senter au public cette dĂ©marche de conception inĂ©dite qui est un processus de rĂ©vĂ©lation de ce qui existe, de ce qui a existĂ© et de ce qui existera. C’est grĂące Ă  la mise en place de ce que nous avons appelĂ© des ateliers d’urbanisme », rĂ©unissant les Ă©quipes de maitrise d’Ɠuvre, les acteurs du territoire et les collectivitĂ©s, que nous avons rĂ©ussi Ă  dĂ©passer les limites strictes du pĂ©rimĂštre d’opĂ©ration du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa gĂ©ographie et de son territoire. Cette inscription dĂ©passe la simple affaire de l’amĂ©nagement opĂ©rationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumiĂšre un hĂ©ritage possible pour fonder une nouvelle habitabilitĂ© de notre planĂšte. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition VĂ©gĂ©tal et Architecture » Un mur de pierres, habitĂ© par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menĂ©e par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs annĂ©es, cet ouvrage Ă©tait Ă  la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habitĂ© par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait Ă  une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris Deux ouvertures tournĂ©es vers le chĂąteau de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrĂ©e, comme en lĂ©vitation, couvre l’ouvrage en pierre sĂšche. Ce pavillon est Ă©galement un dĂ©monstrateur des ressources cachĂ©es de la ville il expose le potentiel liĂ© aux gisements de matĂ©riaux, les enjeux liĂ©s Ă  leur revalorisation et incite Ă  une rĂ©flexion sur la restauration des milieux Ă©cologiques en zones urbaines. Il tĂ©moigne du champ des possibles offert par le rĂ©emploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’Ɠuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La dĂ©couverte de chef d’Ɠuvres minĂ©raux, naturels, bruts Contrairement Ă  une apparente sĂ©rĂ©nitĂ©, notre planĂšte est en perpĂ©tuel mouvement depuis sa crĂ©ation il y a 5 milliards d’annĂ©es. De son cƓur bouillonnant Ă  jusqu’aux plaques continentales posĂ©es sur le manteau magmatique, ces dĂ©placements provoquent quelques sĂ©ismes et 60 Ă©ruptions volcaniques, enregistrĂ©s chaque annĂ©e. Ces Ă©vĂšnements gĂ©ologiques crĂ©ent des brassages de minĂ©raux multicolores et d’oxydes mĂ©talliques, donnant naissance Ă  des tableaux minĂ©raux naturels exclusifs, vĂ©ritables tĂ©moignages de la vie de notre planĂšte que les visiteurs ont pu dĂ©couvrir et admirer. Exposition portĂ©e par les Marbriers de Versailles - MDY ÉlĂ©ment essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considĂ©rĂ© par les grecs comme une matiĂšre vivante. Cette matiĂšre intemporelle Ă©merveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face Ă  une toile d’artiste, ou Ă  une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces Ɠuvres d’art, exposĂ©es le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complĂ©ment au sein de l’École Nationale SupĂ©rieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de vĂ©ritables chefs d’Ɠuvres naturels, bruts. Les 48 plaques prĂ©sentĂ©es sont issues de carriĂšres des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite Ă  dĂ©couvrir cette matiĂšre unique et admirable, Ă  vous Ă©merveiller devant ces brĂšches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delĂ  de leur beautĂ©, nous transmettent leur Ă©nergie. Philippe Ledrans Marbrier Le 4 novembre 2029, 18 heures un descendant de Monsieur Arpel, l'un des personnages du film Mon Oncle » de Jacques Tati, rentre chez lui. Il pianote sur son smartphone pour rĂ©chauffer sa belle maison aux murs courbĂ©s et en bĂ©ton recyclé  VoilĂ  Ă  quoi pourrait ressembler l'habitat du futur. Pour l'inventer, les entreprises de construction, cabinets d'architectes et start-up commencent dĂšs aujourd'hui Ă  se doter de nouvelles BIM manageurLe BIM Building Information Modeling, c'est une maquette numĂ©rique en 3D et de nouvelles mĂ©thodes de travail. Avec les logiciels BIM, la structure, les matĂ©riaux, les Ă©quipements du futur bĂątiment sont conçus et assemblĂ©s virtuellement. Ainsi, avant mĂȘme la mise en chantier, le bureau d'Ă©tudes est Ă  mĂȘme de dĂ©tecter les problĂšmes une poutre qui interfĂšre avec une canalisation par exemple et de les corriger. Ces logiciels assemblent Ă©galement de nombreuses donnĂ©es de la rĂ©alisation du projet normes, coĂ»t, et mĂȘme prĂ©visions mĂ©tĂ©o pour planifier le travail sur les chantiers. Ils les centralisent sur une mĂȘme plate-forme pour que tous les acteurs aient accĂšs aux mĂȘmes informations. Le BIM manageur s'assure que toutes les donnĂ©es sont bien collectĂ©es, mises Ă  jour et partagĂ©es. Il faut des compĂ©tences en modĂ©lisation, en gestion des donnĂ©es et savoir aussi comment on construit un immeuble. Nos Ă©tudiants sont principalement des architectes et des ingĂ©nieurs », explique Olivier Celnik, directeur associĂ© de Z. Studio Architectes et directeur du master spĂ©cialisĂ© BIM Ă  l'École des Ponts manageurIl a un profil technicien licence professionnelle gestionnaire de l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique ou performance Ă©nergĂ©tique et environnementale des bĂątiments. Son rĂŽle rĂ©duire la consommation d'un immeuble sans rogner sur le confort des occupants. Il est sollicitĂ© dĂšs la phase de conception et donne ses recommandations sur l'orientation du bĂątiment, l'agencement de l'espace
 Il prĂ©conise les capteurs Ă  mettre en place et leur emplacement pour mesurer en temps rĂ©el la consommation Ă©nergĂ©tique du bĂątiment. L'immeuble construit, il poursuit sa mission en analysant les sources de dĂ©perdition Ă©nergĂ©tique et en proposant des R & D Entre 40 et 50 milliards de tonnes de sable sont extraites par an sur la planĂšte. Comment pourrions-nous construire demain des immeubles en bĂ©ton si nous n'avons plus de sable ou s'il est trop cher ? » s'interroge FrĂ©dĂ©ric Fauberteau, enseignant-chercheur et responsable du dĂ©partement nouvelles Ă©nergies Ă  l'École supĂ©rieure d'ingĂ©nieurs LĂ©onard de Vinci. Pour lui, les entreprises vont devoir recruter des ingĂ©nieurs recherche et dĂ©veloppement R & D capables de faire le lien entre le monde scientifique et les entreprises pour trouver comment recycler du bĂ©ton sans que ce nouveau matĂ©riau ne perde en 3DLa maison Yhnova, dans le quartier de la BottiĂšre Ă  Nantes Loire-Atlantique, a Ă©té  imprimĂ©e sur place! Elle fait 95 m2, comprend 5 piĂšces, aux murs arrondis une prouesse pour un maçon. Ce projet a Ă©tĂ© portĂ© par des architectes, des professionnels de la robotique et des chercheurs en sciences des matĂ©riaux. Cette technique apporte plusieurs avantages rapiditĂ© dans la construction, libertĂ© des formes, moins de dĂ©chets sur le chantier et de pĂ©nibilitĂ© au travail. D'autres projets de ce type devraient se dĂ©velopper dans l' lire La Ville intelligente pour les nuls », de Lorraine Auffray et Christophe Barge, Ă©ditions First, 2017, 384 pages, 22,95 consultez les derniĂšres offres d'emploi La ville de demain programmation du trajet de navettes Ă©lectriques 17 avril - VidĂ©o Sciences et technologie Lumni Ce cour de technologie a pour sujet la ville de demain en constat rĂ©alisĂ© les grandes mĂ©tropoles sont polluĂ©es mars 2019. HypothĂšse serait-ce dĂ» aux dĂ©palcements des voitures Ă  moteur Ă  combustion ? Si on regarde la mĂȘme carte rĂ©alisĂ©e en mars 2020, on remarque qu'il y a une baisse de la pollution, liĂ©e en partie Ă  la baisse de la circulation automobile. Et si on imaginait la ville de deamin ? L'occasion de modifier nos pratiques. Comment la technologie pourrait nous aider Ă  agir de maniĂšre ethique et responsable de façon Ă  limiter la pollution urbaineet amĂ©liorer la qualitĂ© de l'air ? NĂ© dans les annĂ©es 1970 aux Etats-Unis, le concept d’intrapreneuriat permet Ă  des salariĂ©s de dĂ©velopper des projets innovants de façon autonome Ă  la maniĂšre d’une start-up, Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme de leur organisation. Une dĂ©marche au succĂšs croissant, particuliĂšrement propice Ă  l’émergence de solutions neuves face aux dĂ©fis urbains d’aujourd’hui et de demain. Paroles et portraits des cinq intrapreneurs invitĂ©es au festival Building Beyond de LeonardParis. Ils sont cinq, ĂągĂ©s de 26 Ă  45 ans. Un fonctionnaire et quatre salariĂ©es, tous invitĂ©s par Leonard dans le cadre du festival Building Beyond pour Ă©voquer leur passage Ă  l’intrapreneuriat Matthieu Heurtel, startuper d’Etat et ancien membre du MinistĂšre de la CohĂ©sion des Territoires, Damien Bahon, SĂ©bastien Magat et Alice BlouĂ«t, intrapreneurs VINCI Ă  LeonardParis, et AurĂ©lien Schwartz, intrapreneur d’EDF Nouveaux Business. Leur point commun chacune a identifiĂ© un besoin en mal de solution et a proposĂ© Ă  son employeur de se lancer dans le dĂ©veloppement d’un outil innovant pour y rĂ©pondre. Mais plutĂŽt que de travailler Ă  leur projet dans une structure hiĂ©rarchique traditionnelle, ils ont Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©s afin de dĂ©velopper leur outil en toute autonomie, Ă  la maniĂšre d’une start-up. Ce modĂšle de fonctionnement agile, qui libĂšre l’imagination et la crĂ©ativitĂ© des salariĂ©s-entrepreneurs, pourrait façonner une partie des solutions aux dĂ©fis des villes de demain. Retrouvez l’intĂ©gralitĂ© de notre confĂ©rence en vidĂ©o Un nĂ©cessaire dĂ©passement de fonction Quand vous vous lancez dans l’intrapreneuriat, vous devenez du jour au lendemain manager gĂ©nĂ©ral, directeur des opĂ©rations, DRH et directeur de la communication, explique Alice BlouĂ«t, qui travaille sur Concreative, une solution d’impression de bĂ©ton en 3D destinĂ©e dans un premier temps aux futurs chantiers de DubaĂŻ. Il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  se multiplier et Ă  dĂ©passer la fonction de simple chef de projet car vous ĂȘtes souvent toute seule. » Comme une vingtaine de collaborateurs du groupe VINCI, Alice BlouĂ«t porte son projet de façon autonome au sein, avec l’appui de Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation du Groupe.. AprĂšs la phase d’incubation, la solution qu’elle dĂ©veloppe est appelĂ©e Ă  connaĂźtre une pĂ©riode dite d’accĂ©lĂ©ration avant de dĂ©boucher sur la crĂ©ation d’une nouvelle activitĂ© prometteuse au sein du groupe VINCI liĂ©e Ă  l’impression 3D de bĂ©ton. Du diagnostic design Ă  la livraison en passant par l’impression proprement dite et l’assemblage, Concreative peut ĂȘtre une solution d’avenir pour les chantiers de demain », conclut Alice BlouĂ«t. Autre intrapreneur VINCI, Damien Bahon travaille sur Rehalib, une application en rĂ©alitĂ© augmentĂ©e qui pourrait bousculer l’approche des projets de rĂ©novations d’habitat. L’objectif de notre logiciel est de donner Ă  l’ensemble des acteurs la possibilitĂ© de voir comment le logement peut Ă©voluer et d’interagir grĂące Ă  la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e, prĂ©sente Damien Bahon. Aujourd’hui, les opĂ©rations de rĂ©novation urbaine sont souvent tenues Ă  l’écart des derniĂšres innovations car elles ne sont pas rĂ©alisĂ©es Ă  partir de maquettes 3D, jugĂ©es coĂ»teuses et chronophages. GrĂące Ă  notre outil, les amĂ©nageurs, les architectes et les citoyens pourront visualiser et dĂ©cider ensemble Ă  quoi ressemblera leur futur quartier. » LĂącher du lest pour gagner en crĂ©ativitĂ© C’est aussi dans ce cadre flexible et autonome qu’AurĂ©lien Schwartz, chez EDF, et Matthieu Heurtel, au sein du MinistĂšre de la CohĂ©sion des territoires, ont bĂ©nĂ©ficie du temps et du soutien nĂ©cessaires pour dĂ©velopper des applications innovantes. AurĂ©lien Schwartz a créé avec deux collĂšgues Metroscope, un logiciel de diagnostic destinĂ© Ă  faciliter la maintenance industrielle, tandis que Matthieu Heurtel travaille avec des dĂ©veloppeurs sur Locatio, un outil en ligne imaginĂ© pour rĂ©tablir la confiance entre locataires et propriĂ©taires. Notre projet progresse car l’Etat a acceptĂ© de lĂącher du lest et de nous laisser travailler Ă  notre rythme comme intrapreneurs en entiĂšre responsabilitĂ© », assure Matthieu Heurtel. L’objectif des intrapreneurs est bien sĂ»r d’aboutir in fine Ă  la crĂ©ation d’une vĂ©ritable business unit ou d’une start-up dont ils Ă©pouseraient l’activitĂ© en mĂȘme temps que le fonctionnement. Le Metroscope d’AurĂ©lien Schwartz est aujourd’hui une filiale Ă  100 % d’EDF ; elle a doublĂ© son nombre de collaborateurs depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. AprĂšs avoir dĂ©veloppĂ© AVUS, une plateforme numĂ©rique de maintenance des rĂ©seaux souterrains pendant 6 mois au sein du programme de Leonard, SĂ©bastien Magat s’apprĂȘte quant Ă  lui Ă  tester son outil sur le terrain dans l’est de l’Angleterre. La derniĂšre ligne droite de sa vie d’intrapreneur. Avec succĂšs ou pas, une belle montĂ©e en compĂ©tences et l’expĂ©rimentation d’un certain culot. Que nous les appelions smart, intelligents, futures, durables, le territoire, la ville, le quartier se rĂ©inventent... Comment percevoir la transformation numĂ©rique qui nous submerge tous dans les entreprises, les collectivitĂ©s... ou dans notre vie de tous les jours en tant que citoyens ? L’objectif de ces villes futures est-il de dĂ©velopper des outils de planification urbaine grĂące aux donnĂ©es pour mieux penser la ville de demain ? Faut-il penser l’outil numĂ©rique comme source d’information ou d’aliĂ©nation des habitants ? La crĂ©ation urbaine, l’action publique, le renouvellement urbain, passent-ils par ces nouveaux outils ? Comment imaginer le devenir d’un territoire et des gens qui le composent qu’ils soient habitants, passagers, utilisateurs... ? A l’instar de la loi d’orientation sur les mobilitĂ©s, toutes les rĂ©ponses Ă  ces questions sont rĂ©flĂ©chies au fur et Ă  mesure que les problĂ©matiques autour de l’exploitation des donnĂ©es arrivent. Nous ne pouvons que constater que sur ces points, nous ne sommes capables pour le moment de ne penser qu’en rĂ©action » plutĂŽt qu’en anticipation » alors que le principe mĂȘme de l’utilisation des grandes donnĂ©es a pour but de nous permettre de modĂ©liser des actions, prĂ©dire des comportements et de prendre les meilleures dĂ©cisions. Ces dĂ©cisions qui, dans le monde de la fabrique de la ville, se prennent pour plusieurs dĂ©cennies...La donnĂ©e est une matiĂšre premiĂšre de la ville, elle est plurielle, elle est issue de diffĂ©rentes sources, elle est ouverte ou ne l’est pas, mais surtout, elle a besoin d’ĂȘtre gouvernĂ©e. Dans le domaine de l’immobilier, la donnĂ©e est dorĂ©navant partout, nous pourrions la classer en deux grands types. Le premier type est la donnĂ©e environnementale, qui concerne le bĂątiment lui-mĂȘme signature numĂ©rique du bĂątiment BIM, donnĂ©es de fonctionnement et consommation des bĂątiments, dĂ©veloppement de services au sein d’une typologie de bĂątiments... Le second grand type de donnĂ©es, et certainement celui sur lequel nous avons le plus de recul en terme de statistiques, est celui de la donnĂ©e Ă©conomique nombre et prix des transactions, prix des loyers.... Cette deuxiĂšme typologie de donnĂ©es dorĂ©navant disponibles est celle qui fait aussi le plus Ă©voluer la filiĂšre Ă©tablie. La blockchain par exemple renouvelle et rĂ©interroge la filiĂšre toute entiĂšre autour des tiers de confiance en produisant des certificats qui raccourcissent les circuits. De mĂȘme, l’automatisation des outils, la digitalisation des processus actes notariĂ©s par exemple font Ă©voluer les mĂ©tiers. L’économie collaborative rendue possible grĂące Ă  la plateformisation » d’un grand nombre de donnĂ©es impacte aussi les mĂ©tiers, car il dĂ©sintermĂ©die les professionnels, donnant le pouvoir aux l’ouverture des donnĂ©es n’est pas une fin en soi. Un territoire comme la MĂ©tropole de Lyon a mis en place depuis 2012 une plateforme de circulation des donnĂ©es sur le territoire Cette plateforme n’a de sens que par l’usage que l’on en fait, c’est-Ă -dire par les services qui sont dĂ©veloppĂ©s Ă  partir de ces jeux de donnĂ©es rendus accessibles. Les entreprises dĂ©tentrices de donnĂ©es sont des partenaires privilĂ©giĂ©s des collectivitĂ©s publiques, c’est dans cette dĂ©marche partenariale que s’inscrit par exemple la plateforme de la MĂ©tropole de Lyon depuis sa crĂ©ation, tout en ne fragilisant pas ces mĂȘmes entreprises Ă  l’heure oĂč des donnĂ©es sensibles pourraient ĂȘtre ouvertes. Au-delĂ  des enjeux de collecte, de stockage, de traitement des donnĂ©es de la ville, il devient aussi nĂ©cessaire de faire se parler » ces donnĂ©es, c’est Ă  dire de les rendre interopĂ©rables. Qu’il s’agisse de bĂątiment rĂ©sidentiels, tertiaires ou industriels, la finalitĂ© de toutes ces opĂ©rations autour des donnĂ©es est bel et bien de dĂ©cider de l’action Ă  mener mais aussi de prĂ©dire les comportements techniques et la circulation de ces donnĂ©es n’est pas sans risque pour la ville. Aujourd’hui ce risque ne vient pas du territoire lui-mĂȘme, ni mĂȘme du niveau national, mais il provient plutĂŽt des gĂ©ants du numĂ©rique, qui eux ne sont pas des spĂ©cialistes de l’urbanisme de nos villes mais de l’exploitation des big pourraient s’imposer comme des challengers sĂ©rieux de nos collectivitĂ©s mettant en pĂ©ril le service public rendu aux concitoyens. Nous pouvons aujourd’hui citer les calculateurs d’itinĂ©raires qui tendent Ă  ne pas respecter des zones protĂ©gĂ©es Ă©coles, zones faibles Ă©missions, ... mais aussi et pour revenir vers le domaine de l’immobilier, le dĂ©veloppement de plateformes comme AirBnB qui rendent difficile la collecte de la taxe par les villes alors que ces entreprises dites disruptives » dĂ©veloppant ces nouveaux services sont bien dans le mĂȘme temps des utilisateurs des infrastructures de la cette data-gĂ©o-politique » est-ouest/amĂ©ricaine-chinoise, il est bien sĂ»r nĂ©cessaire de saisir les opportunitĂ©s de crĂ©ation de valeur pour les citoyens et de crĂ©ation de valeur Ă©conomique pour nos entreprises. Ainsi les grands groupes acteurs de la ville se trans- forment et mĂ»rissent la potentialitĂ© de la donnĂ©e qu’ils possĂšdent et les jeunes entreprises, comme les startup, dĂ©veloppent des services en croisant diffĂ©rents types de donnĂ©es. Un outil comme le TUBA Tube Ă  expĂ©rimentations urbaines impulsĂ© en 2014 par la MĂ©tropole Ă  partir de sa plateforme de donnĂ©es et construit en partenariat avec ces diffĂ©rentes natures d’acteurs a pour objectif d’accompagner l’innovation et les phases d’expĂ©rimentation de ces nouveaux services numĂ©riques en privilĂ©giant le croisement des donnĂ©es et le lien avec les citoyens. L’innovation autour des donnĂ©es peut s’inscrire dans des approches plurielles, soit autour d’un besoin exprimĂ©, on parle d’innovation bottom up », soit en recherchant en top down » le potentiel de jeu de donnĂ©es ouvertes en imaginant des cas d’usages l’objectif est que les services dĂ©veloppĂ©s profitent aux citoyens et permettent aussi d’amĂ©liorer l’action potentiel d’innovation est illustrĂ© dans le domaine de l’immobilier par deux entreprises fondĂ©es sur l’utilisation des donnĂ©es environnementales et Ă©conomiques. L’une, Futurmap rend disponible et exploite les donnĂ©es des bĂątiments en produisant des plan 3D et des services de cartographie des bĂątiments, et la seconde, Home In Love s’intĂ©resse plus Ă  la donnĂ©e Ă©conomique intĂ©grĂ©e trĂšs en aval, proche des 2015, Futurmap s’est dĂ©veloppĂ© avec l’ambition de crĂ©er le socle 3D de la ville intelligente. Le terme de Smart City est utilisĂ© ici sous diffĂ©rents aspects, Futurmap part du principe que pour rendre une ville plus smart », une reprĂ©sentation en 3D de l’environ- nement, des infrastructures et des bĂątiments est nĂ©cessaire pour y dĂ©velopper de nouveaux usages numĂ©riques. A travers quatre pĂŽles, Futurmap propose la synthĂšse de rĂ©seaux enterrĂ©s en 3D et leur exploitation sur le Web, la crĂ©ation de maquettes numĂ©riques BIM pour le bĂątiment, la numĂ©risation Ă  grande Ă©chelle des infrastructures routiĂšres et ferroviaires et la production de modĂ©lisation 3D Ă  l’échelle d’un territoire. Ces services sont basĂ©s sur des donnĂ©es acquises par des scanners laser statiques, mobile mapping » ou des donnĂ©es disponibles en open data donnĂ©es ouvertes par les villes ou rendues accessibles par des collectifs. Avec l’avĂšnement des technologies d’acquisition 3D, le traitement des donnĂ©es gĂ©ographiques devient un enjeu crucial pour les collectivitĂ©s et les entreprises pour planifier les rĂ©novations, construire de nouveaux quartiers ou imaginer des plans de mobilitĂ© par rĂ©ussir leur mobilitĂ©, les personnes doivent confronter leurs attentes et leurs aspirations Ă  un nouveau territoire au cours d’un processus complexe d’ entrĂ©e en territoire » qui nĂ©cessite de mettre en Ɠuvre des compĂ©tences que chacun est loin de maĂźtriser. Si la mobilitĂ© n’est pas un but en soi, elle peut constituer l’un des leviers de la lutte contre le chĂŽmage et favoriser la situation de certains individus sur le marchĂ© du travail, qu’ils soient ou non en emploi. Les personnes en quĂȘte d’un logement et encore plus ceux en mobilitĂ© gĂ©ographique lointaine sont confrontĂ©s Ă  trois dĂ©fis savoir quoi chercher, savoir oĂč chercher, et savoir comment de ces Ă©tapes met en jeu leur capacitĂ© Ă  faire de la mobilitĂ© une opportunitĂ© pour les salariĂ©s et pour les entreprises. Pour rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique, Home in Love a créé une aide Ă  la mobilitĂ© gĂ©ographique des collaborateurs d’entreprises, pour accompagner dans l’organisation de la vie personnelle les collaborateurs souhaitant dĂ©mĂ©nager pour se rapprocher de leur entreprise dĂšs leur offre d’embauche ou de mutation. L’innovation numĂ©rique repose sur la recherche, l’analyse et la mise Ă  disposition de donnĂ©es collectĂ©es en fonction du projet de la personne afin de trouver le logement idĂ©al. La recherche de donnĂ©es sur les environnements de vie passe par la rĂ©utilisation des villes, des donnĂ©es environnementales comme la plateforme INSEE en la croisant aux donnĂ©es privĂ©es, comme la disponibilitĂ© des biens locatifs par exemple. Les outils numĂ©riques dĂ©veloppĂ©s permettent Ă  la personne de se projeter dans un nouveau territoire, et donc de faire Ă©voluer son projet de mutation professionnelle mais aussi d’ĂȘtre accompagnĂ© dans ses prises de dĂ©cision sur le choix final du logement dĂ© nitif. Cette innovation numĂ©rique est accompagnĂ©e d’une double innovation sociale car elle est aussi proposĂ©e aux alternants et tous nouveaux embauchĂ©s au mĂȘme titre que la mutuelle ou tout autre service mis en place dans l’institution. De plus ce service est pris en charge par les cotisations des entreprises Ă  Action Logement au travers des dispositifs deux exemples illustrent trĂšs bien le champ des possibles de l’utilisation des donnĂ©es du bĂątiment/logement vers la ville et la façon dont les filiĂšres se transforment grĂące Ă  leur capacitĂ© Ă  innover. Mais alors que les outils numĂ©riques prennent de plus en plus de place dans la construction de la ville, il paraĂźt aussi essentiel de penser l’Humain en son ville est espace de vie mais aussi de rencontres, fourmiliĂšre regroupant des individualitĂ©s qui Ă©changent et se rencontrent, par volontĂ© ou nĂ©cessitĂ©. Il est couramment admis que la rĂ©volution numĂ©rique que nous vivons actuellement est au cerveau ce qu’a Ă©tĂ© la rĂ©volution industrielle du XIXĂšme siĂšcle au muscle... Rendez-vous donc dans quelques dĂ©cennies pour en analyser les consĂ©quences, externalitĂ©s positives ou nĂ©gatives comme l’a Ă©tĂ© la rĂ©volu- tion industrielle pour nos aĂźnĂ©s...smartcity data immobilier observatoire innovation villeintelligente services citoyens mieuxvivre experimentation bigdataArticle Ă©crit et publiĂ© pour les 50 ans du CECIM. Pour en savoir plus

comment faire une maquette de la ville de demain